Brèves de la vigne

27/07/2019

Louis-Beanjamin Dagueneau sort de l'AOC Pouilly-Fumé.

N’ayant pas reçu l’agrément de l’appellation Pouilly-Fumé, le fils de feu Didier Dagueneau, Louis-Benjamin Dagueneau, se retire de l’AOC et commercialise son millésime 2017 en « Vin de France ».

Retour sur ce rebondissement révélé par La Revue du vin de France.

C’est officiel, le domaine Dagueneau quitte l’appellation Pouilly-Fumé à quelques semaines de la mise en bouteille de son millésime 2017. L’organisme de gestion de l’appellation a en effet conclu de ne pas lui remettre l’agrément, le jugeant

« acescent ». Ceci signifie que le taux d’acétate d’éthyle jugé trop élevé donne au vin des notes rappelant celles du vinaigre.

Louis-Benjamin Dagueneau se défend, rappelant « qu’à l’analyse chimique des vins qui regarde le taux d’alcool, le CO2, etc., les vins sont irréprochables ». Il explique aussi, que ces méthodes atypiques de vinification (vendanges manuelles, longs élevages en fûts de chêne) justifient partiellement ce non-renouvellement d’agrément.

Le vigneron a donc pris la décision de vendre ses vins en « Vin de France », classification dont le cahier des charges serait plus souple.

Le domaine Dagueneau n’est pas le premier à s’être vu refuser l’appellation pouilly-fumé et à vendre sa production sous la mention « Vin de France ». Il faut dire que le Centre Loire possède toujours un système d’agrément pour chaque cuvée contrairement à de nombreuses régions qui effectuent des contrôles plus aléatoires.

Force est de constater que, pour certains vignerons changeant d’appellation, leur fin n’a pas sonné. Bien au contraire !

Forts de leur ancienne réussite et de leur volonté bien affirmée, ils parviennent parfois à asseoir définitivement leur succès.

Notons tout de même la précision de Katia Mauroy, Présidente du syndicat viticole de Pouilly-Fumé : la

décision du jury n’est pas définitive. Le vigneron peut tout à fait retravailler ses échantillons et les faire déguster lors d’une nouvelle session d’agrément. Mais il semblerait que Louis-Benjamin Dagueneau ait décidé d’investir dans l’appellation « vin de France » pour une dizaine d’années.

Voici la cotation de quelques vins de

Dagueneau.

 

 

Millésime

 Pouilly-fumé Silex

 Pouilly-fumé Pur Sang

2015

                                  131 €

                                            85 €

2012

                                  122 €

                                            80 €

2010

                                  119 €

                                            97 €

2009

                                  120 €

                                            97 €

2005

                                  170 €

                                          134 €

 

                                                                                                                                                 Source: IDEALWINE Juillet 2019

 

20/03/2019

Vincent Girardin: Come Back à Meursault.

Après avoir démantelé son exploitation en 2012 et perdu son vignoble, Vincent Girardin revient à la vigne et reprend 4 ha dans les plus belles parcelles de Meursault.

En comptant les 3 ha acquis l'an dernier, il se rapproche ainsi des contours de son domaine originel avec une cave située stratégiquement à l'entrée du village.

                                                                                                                                                   Source: La revue du vin de FRANCE

20/03/2019

Du rififi chez les Dagueneau.

Le torchon brûle entre les héritiers de l'iconique Didier Dagueneau. Son fils, Louis-Benjamin, aux commandes de la vinification et des vignes, et sa fille, Charlotte, responsable de la commercialisation, ne s'entendent plus. Et cette dernière pourrait voguer vers de nouvelles aventures très prochainement.

                                                                                                                                                      Source: La revue du vin de FRANCE                

21/02/2019

Gérard DEPARDIEU

 

L'acteur français Gérard DEPARDIEU a décidé de se séparer de ses parts majoritaires dans le Château de Tigné en Anjou.

La propriété acquise en 1989 s'étend sur une centaine d'hectares.

Le problème pour cette vente, c'est que le vin n'a pas une réputation à la hauteur auprès des amateurs et surtout que le

château du XVème siècle nécessite de très gros investissements.

                                                                                                                                                             Source: La revue du vin de FRANCE

14/10/2018

Un Romanée-Conti millésime 1945, adjugé à 482 000 euros, devient la bouteille de vin la plus chère de l'histoire.

 

 

 Jamais une telle somme n'avait été dépensée pour une bouteille de vin. Un Romanée-Conti millésime 1945 a été adjugé pour 558 000 dollars, soit 482 000 euros, lors d'une vente organisée par la maison Sotheby's à New York samedi 13 octobre.

 

Cette bouteille à l'étiquette tachée est l'un des 600 exemplaires produits en 1945, juste avant que le domaine de la Romanée-Conti n'arrache les vignes pour les replanter ensuite. 

Le Romanée-Conti est souvent considéré comme le plus grand vin de Bourgogne, peut-être le cru le plus prestigieux au monde. Cette somme n'était pas attendue : la limite haute de l'estimation initialement établie par Sotheby's était 32 000 dollars, soit plus de 17 fois moins.

 

Le précédent record datait de 2007

Le record pour une bouteille de vin de contenance standard était jusqu'ici de 233 000 dollars (plus de 200 000 euros), pour un château Lafite Rothschild de 1869 adjugé lors d'une vente à Hong Kong en 2010. 

Toutes tailles confondues, l'ancien record datait de 2007 pour un jéroboam (3 litres) de Mouton-Rothschild millésime 1945, vendu à New York pour 310 700 dollars (environ 270 000 euros).

Lors de la vente de samedi, une autre bouteille du même domaine et du même millésime a été adjugée pour 496 000 dollars (environ 430 000 euros), et trois magnum de Romanée-Conti millésime 1937 ont atteint 310 000 dollars chacun (environ 270 000 euros).

                                                                                                                                                                               Source France Info

27/08/2018

Vendanges Tardives

Que signifie la mention Vendanges Tardives ?

 

La pratique des vendanges tardives est ancestrale, utilisée dans le monde entier pour désigner des vins pour lesquels

les raisins ont été récoltés au-delà de leur seuil de maturité. Cette surmaturité des baies entraîne une concentration

en sucre beaucoup plus élevée et permet d’obtenir des vins puissants, naturellement riches en sucre et en alcool.

En France, cependant, la récolte de raisin en surmaturité ne suffit pas pour avoir le droit d’apposer la mention

‘’Vendanges tardives’’ sur l’étiquette. Il s’agit en effet d’une mention juridiquement extrêmement réglementée,

que seuls trois vignobles de l’Hexagone ont la possibilité de mettre en avant : l’Alsace (le plus ancien, depuis 1984),

le Jurançon et le Gaillac.

Les raisins doivent nécessairement être vendangés à la main et aucune chaptalisation n’est autorisée.

Par ailleurs, les moûts doivent avoir une teneur en sucre minimale qui varie selon les régions :

- 220 à 243 g/l en Alsace selon les cépages.

- 281 g/l en Jurançon.

- 289 g/l à Gaillac.

Plus spécifiquement, en Alsace, les vendanges tardives ne peuvent provenir que des Gewurztraminer, Pinot gris,

Riesling ou Muscat.

Pour l’AOC Gaillac, il s’agit des cépages autochtones, Loin de l’œil et Ondenc , et l’élevage doit durer 8 mois au minimum.

Enfin, pour le Jurançon, les pieds de vignes doivent être séparer d’au moins 1.30 m et les rangs d’au maximum 2.80 m ;

les vendanges tardives doivent avoir lieu au minimum 5 semaines après celles du reste de l’AOC.

Gaillac fut autorisé, en 2011, à utiliser cette mention, malgré les contestations de l’Association des

viticulteurs d’Alsace, qui intenta en vain un recours devant le Conseil d’Etat.

 

Jean-Baptiste Thial de Bordenave

                                                                                                                                             Source: La Revue du Vin de France

 

29/06/2018

Var : un violent orage de grêle ravage les vignes.

  

Après le Bordelais, la Charente et la Champagne, le Var a lui aussi subi les foudres de la grêle.

 

                                                                            Certaines vignes varoises ont été complètement décharnées par l'orage de grêle, anéantissant la totalité de la récolte.

Certaines Vignes varoises ont été complètement décharnées par l'orage de grêle, anéantissant la totalité de la récolte. 

 

Dimanche 24 juin, le Var a essuyé un fort épisode de grêle. Nombre de secteurs ont été ravagés, à l'image de Besse, Cabasse, Carnoules, Flassans, La Crau, Puget-Ville et Pierrefeu.

Aux dires d'un viticulteur local, l'ensemble du village de Carnoules a ainsi été dévasté, avec une intensité de 100 %. De même, quelques parcelles sur Saint Cyr et le Beausset ont été touchées.

Au total, plus de 500 hectares seraient impactés, avec des taux de dégâts compris entre 5 et 80, voire 100 %. "Les exploitations d'un seul tenant situées près de l'épicentre (entre Besse et Carnoules) ont été très impactées, témoigne Marine Balue, chef de service environnement et production pérennes à la chambre d'agriculture du Var.

Cela risque de provoquer des situations individuelles compliquées. Mais sur un plan plus macroéconomique, cela ne devrait pas trop déséquilibrer les volumes de l'AOP et du département."

Éviter le cuivre sur les plaies 

Sur les vignes abîmées, la chambre d'agriculture préconise de bien couvrir le feuillage en fongicides, les entre-cœurs prenant le relai des sarments atteints, et étant donc sensibles aux champignons. À part en bio, elle recommande également de ne pas appliquer de spécialités cupriques sur les plaies. Par ailleurs, elle stipule que "les apports d’engrais foliaires ne sont pas nécessaires. Le rapport coût/efficacité d’une telle intervention ne semble pas intéressant."

Ensuite, sur les vignes où ne subsistent que des rameaux de moins de 50 cm, la chambre conseille d' "ébourgeonner consciencieusement : conserver les pampres intéressants qui ne présentent pas ou peu d’impacts." Même chose pour les vignes disposant de sarments plus longs, avec quelques feuilles et inflorescences. Pour les ceps complètement décharnés, la chambre invite à les tailler au plus vite. 

Pour mémoire, le Bordelais, la Charente et la Champagne avaient déjà subi des orages de grêle en avril-mai.

 

                                                                                                                                                                    Source: RéussirVigne

28/06/2018 

Les vins du Jura s'ouvrent au grand public

 

Les vins du Jura souhaitent s'ouvrir à de nouveaux moments de consommation, et lancent des missions pédagogiques dans la

distribution pour améliorer le référencement en rayons.

 

Qu'on se le dise, les vins du Jura ne veulent plus s'enfermer dans l'image traditionnelle de l'association avec le comté et le

poulet aux morilles. « Nous avons une vraie volonté de s'ouvrir sur d'autres moments de consommation, assure Corinne Décoté-Saillard, directrice grands comptes de la Maison du Vigneron, filiale jurassienne des Grands Chais de France. Cela passe par le travail sur les produits, avec de nouveaux itinéraires techniques à la clé, mais aussi par la communication. »

 

Sur ce dernier volet, l'interprofession quitte l'agence Rouge Granit, à l'approche plutôt élitiste, pour travailler avec Hemisphère Sud, ayant une approche marketing plus proche du client. « L'ouverture au grand public passe aussi par la refonte de notre site internet, la création d'un blog, et une présence sur les réseaux sociaux » complète Baudoin de Chassey, directeur de l'interprofession.

 

 Les vins du Jura souhaitent s'ouvrir à de nouveaux moments de consommation, et lancent des missions pédagogiques dans la distribution pour améliorer le référencement en rayons. Des actions seront menées également auprès des distributeurs, pour suggérer de nouveaux accords mets/vins et améliorer le référencement, pour l'approvisionnement des CHR notamment.

 

Les cinq dernières récoltes ont été insuffisantes pour sécuriser les stocks

« Le travail commencé il y a peu avec Metro commence déjà à porter ses fruits » relève Corinne Décoté-Saillard. Ce nouveau cap intervient dans un contexte commercial plutôt serein pour cette région viticole de plus en plus sollicitée, et dont la notoriété augmente.

En revanche, les stocks sont à un niveau historiquement bas, ce qui commence à inquiéter Baudoin de Chassey sur la question du sourcing. Ce dernier oeuvre de fait pour promouvoir l'installation sur le territoire et milite pour obtenir davantage d'autorisations de plantation. L'interprofession travaille également sur les dossiers du dépérissement et du climat, avec le lancement d'une étude pour déterminer les couloirs les plus à risque vis à vis du gel et de la grêle. Elle a également demandé des aides à la Région pour permettre aux viticulteurs de se protéger. « En ce sens le rapprochement administratif avec la Bourgogne nous fait beaucoup de bien, nous sommes davantage écoutés sur ces sujets » se réjouit le directeur.

 

                                                                                                                                                   Source: RéussirVigne 

06/06/2018 

La grêle frappe près de 19 000 hectares de vigne:

 

 

Les orages de grêle ont fait des dégâts impressionnants dans le bordelais et le cognaçais, certaines parcelles étant touchées à plus de 80 %. La Champagne a pour sa part connu quatre épisodes de grêle, impactant 3 % de sa surface. 

 

17 100 hectares. C'est au bas mot la superficie viticole touchée par les violents orages de grêle ayant sévi dans le sud-ouest les 21 et surtout 26 mai derniers. Les estimations datant du 28 mai font état d'environ 7 100 hectares de touchés dans le bordelais, et de plus de 10 000 hectares sur l'ensemble du bassin Charente-Cognac.

 

En Gironde, Blaye et Bourg en première ligne Sur la première zone, la Fédération des grands vins de Bordeaux (FGVB) annonce que 3 400 hectares ont été frappés à plus de 80 %, « compromettant la récolte 2018 et, pour certains, la récolte 2019 ». Certaines parcelles sont dévastées, comme le montraient des photos circulant sur les réseaux sociaux, avec toutes les feuilles et inflorescences arrachées. Le Blayais et le Bourgeais paient le plus lourd tribut girondin, avec 5 500 hectares sinistrés, dont 3 000 hectares atteints à plus de 80 %. "Ces deux appellations ont été touchées à plus de 50 %, indique Hervé Grandeau, président de la FGVB. Cela risque d'être compliqué pour leurs marchés."

Le Médoc a également bien souffert. Il compte 1 200 hectares grêlés ; 400 l'étant à plus de 80 %.

400 hectares ont également été touchés dans l'Entre-deux-Mers. Au final, les dégâts se situent sur environ 5 % de la surface du vignoble girondin. "Cela risque d'entraîner des situations individuelles compliquées, poursuit Hervé Grandeau. Mais de manière globale, cela ne devrait pas impacter les marchés. Et ce d'autant plus qu'ailleurs, il y a une très belle sortie."

 

3 500 hectares détruits à plus de 80 % à Cognac

Dans le cognaçais, l'interprofession (BNIC) fait état de 3 500 hectares détruits à plus de 80 %, les 6 500 autres hectares étant impactés à « des degrés divers ». Les zones ayant le plus souffert se situent majoritairement dans le sud de la Charente-Maritime, les Borderies, l'ouest de Matha et le secteur Rouillacais, précise le BNIC. Et ce, malgré l'activation du réseau anti-grêle Anelfa.

1 800 hectares touchés en Champagne

La météo s'est également montrée impitoyable en Champagne. Au 29 mai, l'interprofession champenoise faisait état de 3 % du vignoble touché, sur les quatre épisodes survenus depuis fin avril. Cela représente 1 800 hectares de ravagés, dont 1 000 touchés à 100 %. Les zones les plus impactées sont les Coteaux Vitryats, la Côte des Bars et la Vallée de la Marne. "Mais sur les 1 000 hectares touchés à 100 %, 700 se situent dans la Côte des Bars", pointe Thibaut Le Mailloux, responsable communication de l'interprofession.

Heureusement, malgré les gels de 2016 et 2017, le niveau de la réserve correspond à 61 % d'une année de récolte. Les vignerons impactés pourront donc la débloquer pour pallier les manques. Les responsables professionnels se sont pour la plupart exprimés sur la nécessité de mettre en place des mesures d'accompagnement, et notamment le chômage partiel, l'activation d'un dispositif d'assistance par la MSA, la garantie par l'État de prêts de consolidation bancaire, ou encore la mise en place de conventions de mise à disposition.

Interpellé à l'Assemblée Nationale, le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a annoncé que « le gouvernement a entendu l'appel qui lui a été fait, et nous prendrons bien évidemment les mesures qui s'avèrent nécessaires ». La refonte des outils de gestion de ces aléas, discutée dans le cadre de la réforme de la fiscalité agricole est plus que jamais d'actualité.

 

                                                                                                                                                                        Source: RéussirVigne

24/04/2018

Un projet pour tester la pulvérisation fixe au vignoble

 

 

Pulvéfixe vise à concevoir, puis tester un système de pulvérisation fixe sur les principales maladies de la vigne.

Un véritable changement de paradigme. Un système d’application des phytos qui serait intégré au palissage, et permettrait de s’affranchir des pulvérisateurs.

Ce n’est pas de la science-fiction, mais bel et bien un projet

de recherche prospectif piloté par l’IFV, qui vient tout juste de démarrer.

L’idée de tester un tel système sur vigne nous est venue car le Centre technique au service de la filière fruits et légumes (CTIFL) travaille sur le sujet en arboriculture et plus précisément sur pommier, introduit Alexandre Davy, de l’IFV

Aquitaine.

Et les résultats obtenus en termes d’efficacité biologique sont intéressants, y compris sur la tavelure.

Le système testé consiste à appliquer les produits phytosanitaires classiques en utilisant un dispositif fixe sur frondaison. Ce dernier a été amélioré au fil du temps de manière à réduire les volumes morts. « La qualité de pulvérisation semblait a priori très médiocre car les gouttes produites étaient grosses et la répartition plutôt mauvaise avec une faible couverture des faces inférieures des feuilles, poursuit le spécialiste de la pulvérisation, mais les résultats biologiques étaient au rendez-vous. »

 

Les bénéfices attendus d’un tel dispositif sont divers :

rapidité de traitement (une fois la bouillie répartie dans les diffuseurs, la pulvérisation pour traiter un hectare de verger ne demande que quelques dizaines de secondes),

absence de bruit (pas de ventilateur), de tassement du sol, etc.

 

Alexandre Davy, de l'IFV Aquitaine, va concevoir un système d'aspersion permettant de s'affranchir des pulvérisateurs. 

 

Une opportunité pour les produits de biocontrôle ?

Il n’en fallait pas plus pour tenter de décliner le système à la vigne. « C’est un travail prospectif, très en amont, qui vise en premier lieu à déblayer le sujet et à ouvrir des pistes potentielles, relativise Alexandre Davy. Si les résultats s’avéraient

concluants, un tel système pourrait, outre les autres avantages, faciliter l’utilisation de produits de biocontrôle. On sait que certains d’entre eux devraient être appliqués pendant ou juste après une pluie, chose impossible avec un pulvérisateur classique. La pulvérisation en place pourrait le permettre. »

 

Les premiers tests devraient démarrer cette campagne sur deux plateformes:

l’une sur vignes larges sur le domaine des Vignerons de Tutiac et l’autre sur vignes plus étroites.

Le choix des diffuseurs à tester sera déterminé avec l’appui technique du spécialiste de la micro-irrigation, Netafim, qui mettra le matériel à disposition.

 

Vers une application par brumisation:

Pour l’heure, les modalités exactes ne sont pas définies mais Alexandre Davy pense s’orienter vers des systèmes de brumisation. Il compte tester trois ou quatre modalités pour chacune des deux plateformes d’essai, avec un nombre et un positionnement variable des diffuseurs, des volumes/hectare variés, etc.

 

Chaque modalité mise en place sera testée sous deux angles:

Physique via l’évaluation de la qualité de pulvérisation (quantité et répartition des dépôts sur le végétal)

Biologique vis-à-vis des principales maladies de la vigne.

Quant aux types de produits, rien n’est encore défini. « Nous pouvons soit partir sur des contacts, pour se mettre dans les conditions les plus difficiles, soit à l’inverse, travailler avec des pénétrants-systémiques pour des conditions plus favorables »,

pointe-t-il.

Le projet Pulvéfixe se déroulera sur trois ans.

                                                                                                                                                                       Source: RéussirVigne

23/04/2018

La neige, alliée surprenante de la viticulture finlandaise

 

 

Kaarlo Nelimarkka, dynamique

septuagénaire finlandais, n'est pas peu fier d'être à la tête de ce qu'il considère être le vignoble le plus septentrional du monde. Cultiver de la vigne à Vaasa, à 400 kilomètres au sud du cercle polaire, est un défi quotidien dont il dévoile volontiers les secrets. La neige est le plus précieux d'entre eux. Grâce à ses propriétés isolantes, elle protège les sarments et les empêche de geler quand les températures descendent à - 36 degrés en hiver. C'est donc plutôt le soleil qui l'inquiète. "Les vrais problèmes, ce sont les étés trop courts et les rayons de soleil trop puissants au printemps qui peuvent faire exploser les bourgeons, même quand le sol est encore gelé", explique cet ancien fonctionnaire municipal de 74 ans.

 

UN VIN AIMABLE ET BIEN ÉQUILIBRÉ

Les bonnes années, il peut produire jusqu'à 400 bouteilles dans les trois couleurs : blanc, rosé, rouge. C'est en combinant les cépages de Madeleine Angevine, Gewurztraminer et de Solaris qu'il a créé sa spécialité, le "Sundom White" , un vin qu'il qualifie de "lumineux".

Hannu Hokka, oenologue amateur et ancien expert auprès d'Alko, l'entreprise publique qui gère le monopole de vente de boissons alcoolisées est enthousiaste. "Le vin est aimable et bien équilibré, pour accompagner des salades ou des écrevisses. Si je n'avais pas été au courant, je n'aurais jamais deviné qu'il venait d'un petit producteur finlandais", confie-t-il.

 

LA BUREAUCRATIE EUROPÉENNE L'A DISSUADÉ DE FAIRE CARRIÈRE DANS LE VIN

Rares sont en effet les viticulteurs en Finlande, un pays où bière et vodka restent les boissons nationales: la première représente encore près de 50% de tout l'alcool bu en Finlande, même si la part du vin a sensiblement augmenté au cours des deux dernières décennies, passant de 11% en 1995 à 19% en 2014.

 

Pétillant fonctionnaire, Kaarlo Nelimarkka avait bien espéré faire sa carrière dans le vin. Mais la bureaucratie européenne l'en a dissuadé. En dépit de tous ses efforts, le vin de Sundom ne peut aujourd'hui prétendre à cette appellation car la Finlande ne figure pas sur la liste des régions productrices de vin établie par l'Union européenne.

Pour couronner le tout, M. Nelimarkka ne peut pas vendre ses bouteilles, monopole public de vente oblige. Alors pour contourner cette interdiction et continuer à cultiver son hobby, le retraité organise des visites payantes de son vignoble pour les curieux qui se terminent par une dégustation de vin...

 

SA PROPRE MÉTHODE POUR PROTÉGER LES VIGNES DU FROID

Tout a commencé au milieu des années 70. "En 1975, ma femme avait commandé aux Pays-Bas des bulbes de tulipes auprès d'une société qui faisait aussi la promotion de sarments. J'en ai commandé un et il s'est avéré qu'il s'agissait de pinot noir, l'une des variétés les plus difficiles à cultiver. J'ai donc dû apprendre", se rappelle-t-il. Il se souvient encore de sa surprise quand il a ouvert le paquet qui contenait ce qu'il a pris pour une tige mais était en fait une marcotte, une branche qui doit être enterrée pour prendre racine. "Les vingt premières années, j'ai lu tous les manuels, j'ai suivi les instructions à la lettre mais j'échouais à chaque fois". À force de persévérance, après maints tâtonnements et de nombreux échecs, l'autodidacte a mis en place sa propre méthode pour protéger ses vignes du froid. Par exemple, il a vite renoncé à cultiver des vignes à mi-hauteur et les taille à moins de 30 centimètres avant l'hiver. Il empile aussi des pierres qui conservent la chaleur aux pieds des vignes pour les protéger du froid et de l'humidité et les emballe partiellement dans une bâche en plastique pendant l'hiver.

PLUS DE SOLEIL QU'EN SICILE

Pendant l'été, le soleil de minuit vient à la rescousse, avec à la clé jusqu'à 20 heures de lumière par jour. Selon les calculs du viticulteur amateur, il y a en moyenne 30 jours de luminosité supplémentaires dans son vignoble que dans le sud de l'Italie.

Mais cet été, la nature lui a offert quelque chose dont il se serait bien passé: un excès de pluie. Alors que le sud de l'Europe a souffert de vagues de canicules, la Finlande a connu les mois de juin et de juillet les plus froids depuis 50 ans, avec des averses presque quotidiennes. Il espère que le retour du soleil et de la chaleur à la fin de l'été pourra sauver sa récolte. Il commencerait alors les vendanges début octobre, un peu plus tard que d'habitude. Ensuite, le vin fermentera dans de grands pichets en verre et non pas dans les tonneaux en bois traditionnels car M. Nelimarkka trouvait le processus trop difficile. Dans son pays, il fait figure d'original.

                                                                                                                                                                         Source: larvf.com

10/04/2018

Un OAD pour savoir à quel moment planter ou complanter sa vigne

 

L’interprofession bourguignonne a développé un outil pour guider les viticulteurs dans leur choix de renouvellement du vignoble, lorsqu’il est touché de dépérissement

Les pieds atteints d'esca sont souvent remplacés par complantation. Mais ce n'est pas toujours la solution la plus rentable.

Les pieds atteints d'esca sont souvent remplacés par complantation. Mais ce n'est pas toujours la solution la plus rentable.

On l’attendait depuis plusieurs mois, il est enfin arrivé ! Le nouvel OAD (Outils d’aide à la décision) du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), permettant de choisir entre arrachage et complantation a été présenté lors du séminaire montpelliérain début avril, destiné au Plan National Dépérissement du Vignoble.

Une perte de production qui peut atteindre 12 hl/ha en complantation. Cet outil est en réalité un calculateur d’impact, qui se base sur des données techniques permettant d’évaluer la perte de rendement en cas de complantation.

L’interprofession a en effet calculé qu’une vigne met en moyenne neuf ans à atteindre son plein potentiel de production. Dans des vignes plantées à 10 000 pieds/hectare, avec un taux de complantation de 4 %, la perte de récolte est de l’ordre 12 hl/ha (sur 52,5 hl/ha de rendement maximal théorique).

Par ailleurs, le BIVB estime qu’un complant revient entre 4 et 16 euros le pied « selon la stratégie de l’entreprise », avec une moyenne de 7,70 euros. Et son entretien nécessite 50 % de temps en plus. Il est donc primordial de bien réfléchir toute opération de complantation, un arrachage suivi d’une replantation est parfois plus rentable. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce ne sont pas toujours les plus vieilles parcelles qui doivent être replantées en premier...

                                                                                                                                                                          Source: RéussirVigne 

09/04/2018

Stéphane Derenoncourt : " 2017, un millésime atypique à Bordeaux "

 

 La dégustation des terroirs 2017 des vins de Bordeaux s'est déroulée ce lundi 26 mars, pour la 15e fois.

Elle a montré un millésime inhabituel pour les appellations du bordelais.

Déroutant, insolite, historique. C’est en ces termes que le célèbre consultant Stéphane Derenoncourt, a qualifié les vins bordelais du millésime 2017, lors de leur présentation à la presse à Paris. Selon lui, le gel ayant davantage frappé le merlot que le cabernet, les proportions des encépagements de nombreux domaine ont évolué. Ainsi, le château Larrivet Haut-Brion, à Léognan, se retrouve avec seulement 5 % de merlot dans son 2017, contrairement à 42 % les autres années. 2017 un millésime proche de 2012. De manière plus générale, « le millésime 2017 se rapprocherait du 2012 au niveau de la structure, explique Stéphane Derenoncourt, à cause d’un manque de chaleur estivale, et d’une pluie début septembre qui a dilué les raisins ».

La vigne n’ayant pas subi de stress, le potentiel phénolique s’est avéré plutôt moyen. Enfin, l’année a été caractérisée par une forte proportion d’acide malique dans les moûts, causée par un manque de lumière. De ce fait, « le profil des vins est orienté vers le fruit et la souplesse », indique Frédéric Massie, consultant chez Derenoncourt.

                                                                                                                                                                        Source: RéussirVigne 

08/04/2018

Cloé, la coiffe qui trace le Champagne

 

 Le Syndicat général de vignerons de Champagne poursuit le lancement de la coiffe Cloé. Cette dernière permet aux vignerons de lutter contre les reproductions frauduleuses, mais aussi de gagner en efficacité.

 

Cloé est une coiffe unique et infalsifiable.Cloé est une coiffe unique et infalsifiable.

 

Traçabilité, sécurité, communication... La coiffe Cloé a de nombreux atouts, et le syndicat général des vignerons de Champagne (SGV) compte bien le faire savoir. À l'occasion d'une table ronde innovation à Paris, ses représentants l'ont présentée aux journalistes de la capitale.

Pour rappel, Cloé est dotée d'un numéro de série unitaire permettant une signature unique, d'un hologramme haute sécurité et d'un QR code pour identifier la bouteille par flash. Ces outils permettent au vigneron de garantir la traçabilité de ses vins, mais aussi de gérer ses stocks plus facilement. « C'est en outre une aide à la déclaration récapitulative mensuelle » ajoute Catherine Chamourin du SGV. Cloé possède une technologie anti-contrefaçon de haut niveau, similaire à celle utilisée pour la sécurité monétaire ou les passeports. De plus, les bouteilles volées peuvent être black-listée, entrainant géolocalisation et alerte auprès du vigneron lorsque le receleur l'utilise.

Une lettre d'intention signée avec les douanes.

Ce projet a été mené à bien grâce au partenariat avec les fabricants de coiffes, ainsi que la société advanced track and trace (ATT), spécialistes dans la protection des marques.

« Une lettre d'intention a été signée avec les douanes, pour envisager une collaboration avec les agents de contrôle » se réjouit Catherine Chamourin. Cela permettra aux deux parties de faciliter le contrôle et d'aller plus loin en termes de répression des fraudes. Mais Cloé est aussi un atout marketing pour le vigneron. En effet, le consommateur qui flashe la coiffe pourra obtenir toutes les informations sur sa bouteille de champagne, et cela directement sur son smartphone.

La technologie ayant un coût, il faut toutefois compter trois centimes de plus que pour une coiffe ordinaire.

 

                                                                                                                                                                            Source: RéussirVigne

07/04/2018

La commercialisation des côtes de gascogne progresse sur tous les fronts

 

Avec une croissance à l'export de 18 % en volume et en valeur sur la dernière campagne, les producteurs de côtes de gascogne ont de quoi être satisfaits.

« Nous sommes arrivés en retard sur les marchés lointains comme les États-Unis, mais le travail des opérateurs commence à payer » se réjouit Bernard Bonnet, président de l'interprofession.

Pour la deuxième IGP de France, tous les voyants sont au vert. Leurs plus gros clients, à savoir l'Allemagne et les Pays-Bas, affichent tous deux des progressions de plus de 9 %, et les nouveaux importateurs affichent des scores affriolants, à l'instar de la Pologne, qui progresse de presque 260 % !

Pour Bernard Bonnet, ces bons chiffres n'ont rien de conjoncturel : il s'agit bel et bien de conquêtes de marchés, voire de reconquête pour le Royaume-Uni.

 

Fin de l'hégémonie des vins de cépages en Angleterre

« Le positionnement prix de nos produits joue en notre faveur, estime le président. Et les anglo-saxons commencent à se lasser des vins de cépages. » Il faut dire aussi que le vin blanc, qui représente 80 % de la production de l'IGP, se boit plus facilement hors repas et répond mieux aux nouveaux instants de consommation.

Le marché national n'est pas en reste, puisqu'il affiche un essor de 6,7 % en volume et 8,7 % en valeur.

« C'est une belle progression, d'autant plus que le contexte est difficile » commente Bernard Bonnet. Dans l'Hexagone, ce sont les doux et moelleux qui se développent le mieux, avec une croissance à deux chiffres.

« Les gens ont tendance à se détacher des liquoreux pour aller vers des vins moins chargés en sucre et avec plus de vivacité, analyse Alain Desprats, président du syndicat des côtes de gascogne. Le gros du marché se situe d'ailleurs entre 40 et 50 grammes de résiduel. »

Le prochain défi sera de faire connaître l'IGP sur la partie Est de la France, moins représentée dans les achats.

 

                                                                                                                                                                           Source: Réussir Vigne

06/04/2018

Parfum de miel et de rose

 

 

Les arômes de rose et de miel dans les vins et les bières seraient le résultat de l’expression de certains gènes de la levure Saccharomyces cerevisiae. Tel est le résultat des derniers travaux de recherche de microbiologistes belges. L’équipe de Johan Thevelein, à l’institut VIB, dans les Flandres, a utilisé les dernières avancées en génétique, et notamment l’édition des génomes, pour aboutir à ces résultats.

Dans un premier temps, elle a étudié les gènes d’une souche hybride de Saccharomyces cerevisiae, et a réussi à identifier quatre loci, liés à une plus forte production d’acétate de phényléthyle, la molécule à l’origine des notes de rose et de miel. En poussant plus loin, elle a déterminé que les allèles de deux gènes, TOR1 et FAS2, jouaient un rôle important dans cette synthèse.

Vérification par CRISPR/Cas9

Les chercheurs ont ensuite eu recours à la technique de CRISPR/Cas9 pour insérer ces deux gènes dans le génome des deux levures « parents ». Avec une hausse importante de la production d’acétate de phényléthyle à la clé. Les deux gènes codent donc bel et bien pour la production de ces arômes.

Les scientifiques comptent poursuivre leurs essais sur bière, pour étudier l’impact organoleptique de ces souches expérimentales.

Dans leurs essais, les scientifiques ont également identifié les gènes responsables de notes de banane et de beurre.

 

                                                                                                                                                                                 Source : RéussirVigne

05/04/2018 

Le purin d’ortie, une efficacité en demi-teinte sur vigne

 

 

Les techniciens champenois testent depuis plusieurs années l’effet du purin d’ortie. Selon les années, ils constatent un

effet bénéfique variable contre le mildiou. 

Une moindre sensibilité au mildiou et un effet biostimulant, tels sont les arguments de vente du champenois David Collot pour ses extraits fermentés d’ortie. Céline Jolibois, conseillère à la chambre d’agriculture de la Marne, et Maxime André, du Comité champagne, ont tenté de vérifier leur impact sur dix parcelles expérimentales.

En année à faible pression parasitaire, comme 2017, associé au cuivre à la dose de sept litres par hectare, l’intérêt de telles préparations ne ressort pas vraiment.

En revanche, sur une année à forte pression comme 2016, elles ont donné quelques résultats intéressants. « Sur le site d’Allemant, nous avons observé un gain d’efficacité contre le mildiou par rapport à une stratégie de cuivre seul, d’environ 30 % sur feuilles et sur grappes à la fin juillet », rapporte Céline Jolibois. Sur les autres parcelles, un écart plus ou moins fort existe, sans toutefois être significatif.

C’est le problème de ces préparations, acquiesce Sébastien Carré, de la chambre d’agriculture de l’Aube. L’effet n’est pas constant, il varie selon le site, l’itinéraire technique, l’année… De son côté, il teste depuis 2010 le bénéfice de tisanes de plantes (orties et huit autres essences telles que la bourdaine et la valériane) en mélange à trois litres par hectare.

Deux kilos de cuivre en moins pour la même efficacité. Sur la commune des Riceys, la préparation a permis de baisser la dose de cuivre de six à quatre kilos en gardant une efficacité acceptable lors des années difficiles comme 2013 et 2016, alors que la modalité à quatre kilos de cuivre seul commençait à décrocher. Mais sur Verzy, les résultats ont été moins satisfaisants… Les

techniciens ont également évalué l’effet de l’ortie sur l’azote de la vigne.

« L’appareil N-tester ne m’a pas indiqué de différence », relate Céline Jolibois. De son côté, Maxime André a observé une légère tendance à la hausse de l’azote assimilable dans les moûts, mais rien de significatif.

Au champ, certains notent toutefois des signes visuels. « Sur les parcelles où j’ai utilisé le produit à trente litres par hectare, la chute des feuilles est intervenue plus tard », témoigne un viticulteur champenois.

                                                                                                                                                                               Source: RéussirVigne

29/03/2018

Cerdon contre Clairette de Die

 

Douche froide pour la Clairette de Die rosée

Coup dur pour la toute jeune AOC Clairette de Die rosée, pourtant reconnue par décret le 16 novembre 2016.

Après une première cuvée bien reçue du public, celle-ci vient de voir son cahier des charges annulé par le Conseil d’Etat !

En effet, la haute juridiction relève que le nouveau cahier des charges de l’appellation ne justifiait pas assez l’antériorité historique de cette production de vins mousseux rosé dans le Diois. Cette décision donne gain de cause au Syndicat des vins du Bugey, à l’origine de la requête en annulation et en charge de la production de l’AOC Cerdon, reconnue en 2009 et désignant un autre vin mousseux produit dans l’Ain.

Ainsi, la rédaction du cahier des charges d’une appellation d’origine n’est pas anodine, puisqu’elle doit permettre de justifier de

l’existence d’un usage de production antérieur et d’une interaction causale entre la zone géographique concernée et la

qualité ou les caractéristiques du produit.

Le Conseil d’Etat considère qu’il faut un peu de temps pour caractériser le lien entre l’origine et la qualité des produits.

En l’absence de cette condition d’antériorité, l’AOC Clairette de Die reste donc réservée aux vins mousseux blancs !

Pour les 300 producteurs de l’appellation, la nouvelle est d’autant plus rude qu’une loi de 1957 réserve la possibilité d’élaborer des vins mousseux sur l’aire de l’AOC aux vins bénéficiant de cette appellation.

L’annulation du cahier des charges interdit donc aux vignerons Diois de poursuivre leur production de rosé.

Avec plus de 500 000 bouteilles commercialisées en 2017, cette variante rosée semblait pourtant promise à un bel avenir et représentait déjà 4% de la production totale de Clairette de Die.

Jean-Baptiste Thial de Bordenave

                                                                                              La revue du Vin de France Avril 2018

  

06/02/2018

Une recharge des nappes phréatiques irrégulière: 

 

Le dernier bulletin du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) indique qu'à fin décembre 2017, 12 % des nappes phréatiques étaient en baisse, 25 % stables et 63 % en hausse.

 

64 % des nappes phréatiques du territoire affichent un niveau bas à très bas (situation arrêtée à fin décembre 2017).

64 % des nappes phréatiques du territoire affichent un niveau bas à très bas (situation arrêtée à fin décembre 2017). 

 

La recharge hivernale à bel et bien débuté. C'est ce qu'affirme le dernier bulletin en date du BRGM, finalisé au 1er janvier 2018. Ainsi, "sur l'ensemble du territoire, les niveaux des nappes se situent autour de la moyenne voire plus hauts pour un tiers environ des points suivis (36 %), ils sont modérément bas à très bas pour les 64 % restants".

Parmi les zones présentant les situations les moins favorables, figurent::

*Les aquifères de la Région PACA, qui ont des niveaux plus bas que la moyenne à cause d'une recharge hivernale très déficitaire à fin décembre 2017.

*La nappe des calcaires du Sud de la Vendée, qui présente des niveaux très bas, mais que les épisodes pluvieux de décembre permettront peut être d'inverser.

*Les aquifères de la vallée du Rhône, tout particulièrement en aval de Lyon, qui affichent des niveaux encore globalement orientés à la baisse et qui, dans leur grande majorité, sont bas voire très bas, en conséquence de pluies déficitaires.

Les aquifères karstiques et littoraux du Languedoc qui ont tous des niveaux globalement bas et qui n'ont pas encore bénéficié d'épisodes cévenoles significatifs, généralement observés à l'automne.

                                                                                                                                                                         Source: Réussir Vigne 

05/02/2018

Des toiles efficaces contre les gelées blanches:

 

Interdites en 2003, les toiles hors gel interpellent à nouveau les vignerons touchés ce printemps. Tant et si bien qu’' à Chablis,

l’'expérimentation pourrait reprendre.

Tour d’' horizon de cette solution qui revient sur le devant de la scène.

 

À la fin des années 90, des vignerons chablisiens ont expérimenté, avec succès, la lutte contre le gel via des toiles antigel.   À la fin des années 90, des vignerons chablisiens ont expérimenté, avec succès, la lutte contre le gel via des toiles antigel.

 

Pourquoi les toiles hors gel ont-elles été interdites ? Apparues au milieu des années 90, les toiles hors gel ont été interdites par l'’Inao en 2003. L'institut avait considéré « qu’elles modifiaient les caractéristiques du milieu et avaient donc un impact sur le terroir en interférant même temporairement sur les relations vigne/sol »  explique Christèle Mercier, déléguée territoriale Centre-Est. Un impact confirmé par Guillaume Morvan, de la chambre d’'agriculture de l’'Yonne, qui avait à l’'époque accompagné les vignerons ayant mis en place ce système. « Nous avions pu observer un léger effet de serre qui activait la pousse de la vigne et lui faisait prendre une avance d’'environ huit jours en départ de végétation, relate-t-il. Mais cette avance se réduisait dès la dépose des toiles et au final les vignes protégées étaient vendangées en même temps » Un autre reproche émis à l’encontre des toiles hors gel concernait leur impact paysager, qui inquiétait certains vignerons.

Quelle est leur efficacité ? Elle serait mitigée : bonne sur les gelées blanches, et faible sur les noires. « Nous avions suivi ce dispositif de toiles hors gel de 1997 à 2001 chez quinze vignerons sur le vignoble de Chablis et nous avions pu constater une bonne efficacité sur les gelées blanches jusqu’à - 6 °C », observe Guillaume Morvan. De même, en Champagne, le CIVC (Comité interprofessionnel du vin de champagne) avait mis en exergue une efficacité intéressante sur les gelées blanches, d'’autant plus forte que celles-ci n’étaient pas trop marquées. En revanche, le comité avait obtenu des résultats quasi nuls, voire négatifs, sur les gelées noires qui descendent souvent très fortement et très vite en température, avec une hygrométrie très basse et du vent. « Sur ce type de gelées, les dégâts pouvaient même être aggravés jusqu’à 40 % par rapport à un témoin non bâché », constate Basile Pauthier, chef de projet terroir au CIVC.

Quelles sont les modalités d’installation de ces bâches ? Les toiles hors gel sont des équipements amovibles. Elles doivent être installées au printemps (avril-mai) pour une période d’un mois et demi environ. « Elles présentent l'’avantage d'’être en place avant la période de risque, indique Guillaume Morvan. Ce qui permet aux vignerons d’'être sereins et d’'éviter ainsi l’'allumage de façon précipitée de chaufferettes par exemple, et les salaires de nuit qui vont avec. » En revanche, la mise en place de la toile nécessite des soins. Il faut étaler la bâche sur les piquets de vigne protégés avec du caoutchouc et la fixer sur les côtés, un peu à l’'instar d'’une toile de tente. « La toile Orgel que nous proposions à l’'époque était commercialisée en 5,70 m de large, explique Arnaud Bouillon de l’'entreprise éponyme, spécialiste des toiles techniques. Elle permettait de protéger environ quatre rangées, et nécessitait deux à trois personnes pour la déployer et la ranger. » Il s'’agissait d’une toile tricotée en bandelettes de polyéthylène, avec un pigment d’aluminium, qui avait la caractéristique d'’être poreuse à la pluie et au vent.

Quel est le coût des toiles hors gel ? La toile Orgel, livrée en bandes de 5,70 m, coûte 1,25 euro/m2 soit environ 11 000 à 12 000 euros par hectare. Un prix auquel il faut ajouter le temps d'’installation, soit environ 15 000 euros/ha. Néanmoins, cet investissement peut s'’amortir assez vite en cas de gel, et la toile peut être réutilisée pendant au moins sept ans. « Ce système est par ailleurs à comparer à d’'autres solutions comme les chaufferettes, plus polluantes et qui consomment du fuel, commente Guillaume Morvan. Mais si ces toiles revenaient à l’'ordre du jour, il faudrait sans doute optimiser leur temps de présence dans la parcelle et faciliter leur pose/dépose. »

Vont-elles à nouveau être autorisées ? Les toiles hors gel sont à ce jour interdites pour les vignobles en appellation, mais précise Philippe Doumenc, animateur de la Commission nationale scientifique et technique de l’'Inao, « à l’'instar de l'’expérimentation en cours sur les filets anti-grêle en Bourgogne, une demande d’'expérimentation sur les toiles hors gel peut être formulée auprès de l'’Inao ». Elle doit être à l’initiative d’un ODG, avec un partenaire technique. Et elle doit comporter un projet de protocole d’'expérimentation, avec mesure de paramètres aussi variés que les éventuels impacts sur la conduite et la taille de la vigne, l’'incidence sur l’'état sanitaire de la vigne et sur la qualité des traitements phytosanitaires, l’'impact sur le bilan hydrique, la physiologie de la vigne, l’'évaluation sensorielle des vins ou encore l’'aspect paysager. Le volet économique (coûts générés) doit également être pris en compte, en sachant que par ailleurs, pour faire face notamment à des aléas climatiques, la mise en place de volumes individuels complémentaires est déjà un outil de gestion opérationnel dans de nombreux vignobles. À Chablis, plusieurs vignerons seraient intéressés pour déposer un dossier selon Frédéric Gueguen, du syndicat de l’'appellation Chablis. À suivre donc dans les mois à venir.

                                                                                                                                                                    Source: Réussir Vigne 

04/02/2018

Alien, le nouveau robot de tri des raisins:

 

Le robot de tri Alien vient de terminer sa campagne de tests au château Haut-Bailly, en Gironde. Voici ce que nous en

avons pensé.  

 

Les bras de l'Alien sont montés sur trois moteurs électriques. La tête accueille un bec qui aspire les déchets.Les bras de l'Alien sont montés sur trois moteurs électriques. La tête accueille un bec qui aspire les déchets. 

En voyant fonctionner le bras de tri Alien, on comprend mieux l’origine de son nom. Avec ses quatre mouvements par seconde, ce système conçu par Joël Gallet (société JGC) et développé par l’entreprise CITF semble tout droit sorti d’un film de science-fiction. Même si le prototype testé cette année à Bordeaux possède de nombreux points à améliorer, il a épaté ses premiers utilisateurs.

Le principe d’Alien (pour automatique ligne d’interception d’éléments négatifs) est simple. Il se positionne à la sortie de l’érafloir, où un tapis roulant récupère les baies et passe à travers un boîtier comprenant le système de vision. Une caméra prend alors la vendange en photo, tous les trente centimètres.

Ces images sont interprétées par un ordinateur qui définit ce qui est à éliminer, à savoir ce qui n’est pas rond et rouge.

L’ordinateur envoie ensuite les coordonnées des indésirables à deux bras robotisés, équipés d’un bec aspirant. « Nous avions d’abord imaginé un système de préhension pour limiter le bruit, mais cela induit trop de mouvements pour aller jeter le déchet. Nous avons donc opté pour un aspirateur cyclone industriel », explique François Lalut, PDG du groupe CITF.

Au final, la machine est certes bruyante, mais bien moins que l’égreneur Cube qu’utilise le domaine.

L’encombrement, bien que susceptible de changer, est similaire à une table de tri classique, avec juste quelques centimètres de plus en hauteur.

En action, Alien impressionne par la vitesse d’exécution de ses bras. Toutefois, le bec de deux centimètres de diamètre a tendance à s’obstruer rapidement à cause des débris de rafles. Bien qu’un système de nettoyage automatique ait été prévu, cela crée une perte de temps.

À la sortie du tapis, il n’est pas rare de voir des déchets restants partir avec la vendange. Ce qui fait dire à Gabriel Vialard, responsable d’exploitation au château Haut-Bailly, que la machine ne remplacera pas complètement l’homme. « Elle fait 90 % du travail, observe-t-il. En ajoutant deux personnes à la sortie, on obtient un meilleur travail qu’avec un tri classique. Pour moi, cela permettra surtout de se rapprocher encore de la perfection. » Lors de notre visite, la machine a capté en moyenne 82 % des corps étrangers, soit 257 interceptions à la minute.

 

Un capteur de pression permet de savoir quand le bec se bouche, ce qui envoie automatiquement le bras vers une buse de nettoyage.Un capteur de pression permet de savoir quand le bec se bouche, ce qui envoie automatiquement le bras vers une buse de nettoyage. 

 

De nombreuses améliorations à venir pour l’an prochain.

Pour l’instant, l’heure est donc encore au développement. « Nous avons compilé des pages entières de remarques, et allons travailler cet hiver sur les améliorations », assure François Lalut.

En premier lieu, il s’agit de changer le convoyeur, qui a causé de nombreux soucis. La couleur blanche du tapis, virant au rose au fil du tri, a notamment conduit l’ordinateur à confondre les taches et les baies roses.

En deuxieme lieu, une table vibrante sera ajoutée juste avant le tapis, pour éliminer les plus gros débris de rafles. « De plus, cela permettra d’avoir un flux constant et d’améliorer la qualité de travail », poursuit le dirigeant.

Le diamètre du bec devrait également être réduit et l’aspiration augmentée, pour être plus précise et limiter les pertes collatérales.

Le dernier chantier prévu, et pas des moindres, est d’optimiser le mouvement des bras, qui reviennent actuellement en position centrale après chaque aspiration. « Nous pourrions ainsi doubler la cadence de travail », estime François Lalut.

Au vu du premier essai, Gabriel Vialard est plutôt confiant. « Il y a eu beaucoup d’arrêts, ce qui est normal pour un prototype. Mais lorsqu’il fonctionnait bien, nous pouvions traiter trois tonnes par heure. Le nettoyage est facile, il se fait en quinze minutes, et la mécanique est simple puisqu’il n’y a qu’une pièce d’usure », confie-t-il. « Les techniques de l’optique et du bras sont au point, confirme le fabricant, le reste du travail c’est du réglage et de l’optimisation. »

Un nouvel Alien, en présérie cette fois, devrait voir le jour pour la campagne 2018. Il est annoncé à un prix avoisinant les 150 000 euros.

                                                                                                                                                                         Source: Réussir Vigne 

 L'or du Jura 

Le Vin Jaune est élaboré à partir du cépage Savagnin, avec un processus d’élevage unique.

Il est élevé sur 4 AOC : Arbois, Côtes du Jura, Château-Chalon et l’Etoile.

Une fois la fermentation achevée, il est conservé six ans et trois mois en fût de chêne.

Lors de ce vieillissement, un voile de levures se forme à la surface du vin et le préserve du contact direct avec l’air.

 

Une fois le vieillissement terminé, le Vin Jaune est mis en bouteille dans un contenant unique : le clavelin.

Une contenance particulière pour un vin hors normes, car le clavelin ne contient que 62 cl, soit ce qu’il reste d’un litre de vin après plus de six ans en tonneau. Ce qui s’est évaporé au fil des ans, hérite du nom poétique de « part des anges ».

 

Une fois enfermé dans son flacon, le Vin Jaune est quasi immortel. Sa capacité de vieillissement est l’une des plus importantes au monde. Néanmoins, il s’apprécie pleinement dans sa jeunesse et se laisse redécouvrir au fil du temps.

    

16/01/2018

Le CERDON gagne en justice

Saisi il y a un an par le syndicat des vins du Bugey, le Conseil d’état vient d’annuler l’autorisation donnée par Institut national de l’appellation d’origine (INAO) au Syndicat de la clairette-de-die et des vins du Diois de lancer un rosé effervescent.

Pour les viticulteurs bugistes, ce nouveau produit concurrentiel était trop proche du cerdon et ne répondait pas aux exigences d’une Appellation d’origine contrôlée (AOC), le Diois produisant historiquement des vins à base de raisins blancs.

La plus haute juridiction de l’ordre administratif a ainsi conclu vendredi à la nullité du décret du 16 novembre 2016 régissant l’appellation d’origine contrôlée (AOC) clairette rosée, jugeant que ce vin mousseux rosé n’était pas présent historiquement dans le Diois, et a condamné l’Etat à verser une somme de 3.000 euros au Syndicat des vins de Bugey.

Le ministre de l’Economie et le ministre de l’Agriculture «ont commis une erreur d’appréciation en estimant que la condition d’antériorité était remplie et en approuvant ce nouveau cahier des charges», relève le Conseil d’Etat.

«C’est la douche froide et une immense déception pour tous les vignerons du Diois», a réagi lundi Fabien Lombard, président du syndicat de la Clairette. «On avait des arguments qui n’ont pas été retenus. On en prend acte. Mais il faut être pragmatique. Nous continuerons à produire notre rosé mais plus dans l’appellation Clairette de Die», a-t-il expliqué. «On a aussi des bouteilles

dont il faut étudier le devenir.

C’est encore trop tôt pour savoir quelle forme cela prendra, peut-être une marque collective», a-t-il ajouté.

"Respect des coutumes"

En 2016, le rosé mousseux a représenté 4% de la production de clairette. «Si nos vins rosés rencontrent un succès auprès des consommateurs, on ne va pas s’en excuser !», relève Fabien Lombard.

Pour le président du syndicat des vignerons du Bugey Eric Angelot, «notre requête avait pour fondement de base ce qu’est une AOC, c’est-à-dire le respect des coutumes, de l’historique. J’étais prudent sur l’issue de cette affaire mais assez confiant», a-t-il dit. «C’était notre rôle de protéger l’appellation Cerdon, de rétablir les fondamentaux».

«Il est produit dans des conditions difficiles, en altitude, avec un terrain très pentu, de 12.000 à 15.000 hectolitres d’appellation Cerdon chaque année, un rosé mousseux à base de cépage rouge», remarque M. Angelot. «C’est ce qui lui donne sa typicité particulière».

10/01/2018

Production 2017 encore revue à la baisse:

 

 

35,6 millions d’hectolitres. C’est le chiffre de la production de vin pour le millésime 2017, annoncé par les services des douanes, soit une baisse de 22% par rapport à 2016. Un chiffre en baisse de 1,2 Mhl par rapport aux dernières

prévisions du ministère de l’Agriculture de novembre dernier.

37,2 Mhl en août ; 36,8 Mhl en novembre ; 35,6 Mhl aujourd’hui … Au fur et à mesure que les mois passent les chiffres de prévisions de la vendange 2017 en France s’affinent et ne cessent de diminuer. A l'occasion du conseil

spécialisé de FranceAgriMer du 20 décembre 2017, la douane a en effet communiqué sa propre estimation de la production de vin pour 2017, soit 35,6 millions d'hectolitres, environ 10 millions d'hectolitres de moins par rapport à 2016. Des chiffres tirés des télédéclarations de récolte des vignerons sur le site des douanes. C’est principalement l'accentuation de la sécheresse dans les vignobles méditerranéens et du Beaujolais qui a pesé sur cette nouvelle baisse du volume des récoltes. Ce recul ne reflète toutefois pas les quantités de vins

disponibles sur les marchés. Le niveau des stocks de vins détenus et les mécanismes de mises en réserve utilisés dans certaines régions (volume complémentaire individuel - VCI, réserve interprofessionnelle) doivent en effet être pris en compte et devraient permettre globalement de répondre à la demande en 2017.

                                                                                                                                                                                      Source: Vigne & vin

 

26/12/2017

La tonnellerie 2:

 

Quelles sont les principales origines géographiques disponibles en tonnellerie ?

L'IFV de Beaune a mis en place au début des années 1990, des travaux expérimentaux afin de classifier les chênes de

tonnellerie pour l'élevage en barriques des vins de Bourgogne.

Ces essais ont montré que pour les vins blancs, il était préférable de choisir des arbres de l'espèce botanique "rouvre" des origines Bitche (Moselle), Darnet (Limousin), et Saint Palais (Cher). En ce qui concerne les vins rouges, les chênes de la forêt de Cîteaux (Bourgogne) et de Darney (Vosges) ont donné de meilleurs résultats que ceux de Bertranges (Bourgogne) et de Tronçais (Allier).

Le descriptif des boisés obtenu au cours de l'étude réalisée peut être résumé ainsi :

 

Bourgogne (Bertranges) : vanille, grillé, noisette, café, fumé, cacao, évolution avec réglisse et épices douces, résine, sécheresse en fin de bouche pour gros grain (bois vert)

Bourgogne (Cîteaux) :

     rouvre (sous-bois, vanille, noix de coco, café, réglisse, évolution avec des notes de cuir, résine, tabac, cacao, fin de bouche parfois amère)

     pédonculé (fumée, humus, épices, clou de girofle, évolution sans finesse vers la sciure, le brûlé, tanins acerbes)

Vosges (Darney) : torrefaction, vanille, sous-bois, épices (amandes amères), évolution des caractères poivré, de bois brûlés

Tronçais (Allier) : pain grillé, torrefaction, brûlé, moka, évolution vers réglisse, clou de girofle, noix de coco, poivre

Fontainebleau : café, réglisse, épices, évolution vers brûlé, produits pétroliers, planche, amertume et sécheresse finale

Saint Palais : moka, café, amande grillée, réglisee, poivre, évolution vers fumée, poivre

Limousin : pain grillé, torréfaction, clou de girofle, noisette, évolution vers poivre, humus, brûlé, sécheresse finale, amertume

Jupilles : vanille, évolue vers le café torréfié, pain grillé

Bitche : pain grillé, café torréfié, fumé, évolue vers des notes épicées

Sud-Ouest : noisette, pain grillé (notes intenses au début d'élevage qui s'estompent), évolution vers sécheresse

 

                                                                                                                                 Source: Institut Français de la vigne et du vin 

25/12/2017

La tonnellerie 1:

  

Quelles sont les essences de chêne utilisées en tonnellerie et leurs caractéristiques ?

Le chêne est représenté par 250 espèces dans le monde qui sont principalement localisées dans les zones tempérées de

l'hémisphère Nord. Hormis le chêne rouge d'Amérique (Quercus rubra) utilisé parfois pour la fabrication de gros contenants mais rarement pour les barriques car il communique des goûts désagréables, 3 essences de chênes sont essentiellement utilisées en tonnellerie:

chêne pédonculé (Quercus robur) : son aire stationnaire occupe toute l'Europe depuis la péninsule ibérique jusqu'à l'Oural. En

France, il est présent dans les plaines du Sud-Ouest et du Centre, sur la bordure du Massif Central et dans les plaines et les vallées du Nord et de l'Est. Cette espèce, riche en composés phénoliques et en ellagitanins, est pauvre en cis et trans-whiskylactones (noix de coco)

chêne rouvre (Quercus petraea) : l'implantation du chêne rouvre s'étend de l'extrême nord de la péninsule ibérique jusqu'à la partie méridionale de la Scandinavie. En France, il est présent dans la moitié Nord jusqu'au Massif Central et dans les Pyrénées Centrales. Cette essence de chêne est pauvre en ellagitanins mais riche en lactones et en eugénol (clou de girofle)

chêne blanc d'Amérique du Nord (Quercus alba) : on retrouve cette espèce dans l'Est des USA, dans la région du Midwest (Missouri) et dans le Sud du Québec. La présence de nombreux thylles et sa faible teneur en éllagitanins ralentissent les transferts d'oxygène et les phénomènes d'oxygénation ménagée. Cette essence est très riche en scopolétine, en acide férulique responsables de notes balsamiques dans le vin, en lactones et en eugénol.

 

                                                                                                                                 Source: Institut Français de la vigne et du vin

24/12/2017

Le goût de bouchon 2:

 

Quelles sont leurs origines des goûts de bouchon ?

Les TCA sont synthétisés à partir des chlorophénols sous l'action de moisissures. Ces chlorophénols sont formés à partir du chlore qui peut provenir des écorces d'arbres pollués par des insecticides, de l'air ou de produits chlorés utilisés dans les chais.

 

Les TeCA sont synthétisés à partir de chlorophénols sous l'action de moisissures dans l'atmosphère humide des chais. Ces chlorophénols proviennent des produits longtemps utilisés dans le traitement du bois, mais maintenant interdits. Le vin peut être contaminé par l'air ou par contact avec des matériaux contaminés (bentonites, bouchons...)

 

Les TBA sont issus de la dégradation microbiologique de tribromophénols qui ont, dans certains pays, remplacés les chlorophénols dans le traitement des bois.

                                                                                                                            Source: Institut Français de la vigne et du vin.

23/12/2017

Le goût de bouchon 1:

 

Quelles sont les molécules responsables des goûts de bouchon?

Le 2,4,6 Trichloroanisole ou TCA dans 70% des cas, à odeur de bouchon et au seuil de détection de 1.5 à 5 ng/L. Dans 95%

des cas, les TCA sont apportés par le bouchon.

Le 2,3,4,6 Tetrachloroanisol ou TeCA à odeur de moisi et au seuil de détection de 12 ng/L. Il est responsable des goûts de

bouchon sur les vins n'ayant jamais été en contact avec du liège.

Le 2,4,6 Tribromoanisole ou TBA, à odeur de moisi, responsable d'un caractère phénolique et iodé au seuil de détection de 0.5 ng/L. Il s'agit d'un des plus puissants contaminants identifiés

                                                                                                                            Source: Institut Français de la vigne et du vin.

22/12/2017 

MOOC Vine&Wine : le nouveau cours en ligne à consommer sans modération

 

Le MOOC Vine&Wine est un nouveau support pédagogique numérique bilingue (anglais /français), dédié à la formation des étudiants et des professionnels désireux d’acquérir les bases scientifiques et technologiques pour appréhender l’univers

du vin dans toute sa complexité et découvrir la richesse de cette filière emblématique en France et dans le monde.

Porté par Montpellier SupAgro et trois grandes écoles d’agronomie partenaires

AgroSup Dijon,

Bordeaux Sciences Agro,

Toulouse INP-ENSAT

Ce MOOC est le fruit d’une collaboration unique impliquant plusieurs enseignants-chercheurs issus des unités de recherche rattachées à ces quatre établissements d’enseignement supérieur. Il illustre leur savoir-faire pédagogique et scientifique largement reconnu en matière de viticulture et d’oenologie. Des chercheurs de l’INRA ont également apporté leur contribution scientifique à ce projet innovant.

Ce cours en ligne à vocation nationale et internationale vise à développer les connaissances des apprenants pour comprendre les différentes étapes destinées à l’élaboration du vin jusqu’à sa consommation, à partir de quatre modules thématiques:

la biologie de la vigne,

la viticulture,

l’oenologie,

l’industrie et l’économie du vin.

Le MOOC Vine&Wine propose une approche des principales dimensions socio-économiques et scientifiques pour saisir les enjeux de la filière viti-vinicole au travers de l’exemple des vins français.

A l’issue d’un cours introductif sur la viticulture française, son histoire et ses enjeux actuels dans le contexte mondial, les connaissances de base sur la culture de la vigne et la vinification seront présentées en s’appuyant à chaque fois sur les principaux vignobles français.

La semaine conclusive sera axée sur les liens entre la production viti-vinicole et la culture française.

Les principaux objectifs pédagogiques de ce MOOC consistent pour les apprenants à :

Mobiliser des connaissances de base en viticulture, en oenologie, en sciences économiques,

Comprendre les interactions entre la production viti-vinicole et le milieu naturel et humain afin d’appréhender les approches agro-systémiques et de terroir,

Relier la production viticole, la dynamique socio-économique des terroirs et la dimension culturelle de la production de vin.

 

                                                                               Source: Institut des hautes études de la vigne et du vin  SupAgro Montepellier 

07/12/2017

Un "panache bleu" dans le Champagne:

 

Le physicien Gérard Liger-Belair et son équipe de chercheurs de l'Université de Reims ont publié le 14 septembre, dans la revue spécialisée "Scientist Report", une découverte sur le comportement du gaz carbonique contenu dans une bouteille de champagne au moment du débouchage.

A l'aide d'une caméra ultra rapide, ils ont observé "un panache bleu, découvert par hasard (qui) est la signature de la congélation du gaz carbonique initialement sous pression dans le col d'une bouteille stockée à 20 °C", a expliqué à l'AFP Gérard Liger-Belair, précisant qu'à cette température, la pression dans la bouteille est "de l'ordre de 8 bars".

Ce voile bleuté est composé de "minuscules paillettes de neige carbonique" qui permettent "de diffuser la lumière ambiante et créent ce nuage bleu très éphémère". Le nuage coloré apparaît dans le premier millième de seconde suivant le débouchage puis se dissipe, demeurant invisible à l'œil nu.                        Agence France-Presse         

                                                                                                                                                                          Source LADEPECHE.fr 

06/12/2017

Le lobby du vin s'en prend au ministère de la Santé:

 

Vin & Société, structure de promotion et de défense du monde viti-vinicole, dénonce "une stigmatisation directe des 500.000 acteurs de la vigne et du vin et une nouvelle orientation de santé publique" après le lancement en septembre par le ministère des Solidarités et de la Santé et l'Institut National du Cancer d'une campagne d'information afin de prévenir les cancers imputables à l'alcool.

Pour Vin & Société, "le symbole de la convivialité et de l'art de vivre (à la française) est stigmatisé", car "l'un des visuels de la campagne cible directement le vin à travers la représentation d'un tire-bouchon complétée d'une signature: +Franchement c'est pas la mer à boire+".

"Je suis particulièrement indigné", a déclaré Joël Forgeau, vigneron et Président de Vin & Société. "Le tire-bouchon est le symbole de la consommation de vin, du partage et de la convivialité" et cette campagne "est déployée massivement" en "pleines

vendanges" et "traditionnelles foires aux vins".

Selon Vin & Société, "la consommation d'alcool a déjà baissé de près de 60% entre 1960 et 2015. Un Français sur deux est un

consommateur occasionnel (1 à 2 fois par semaine), 15% sont des consommateurs réguliers et 33% des Français sont abstinents".

                                                                                                                                                                         Source LADEPECHE.fr

05/12/2017

Le vin de la Paix:

 

Le vin de la Paix a été envoyé par la cantina Produttori Cormòns, dans le Collio. Les raisins proviennent de la désormais célèbre vignoble du monde, la parcelle où, depuis 1983, ont été plantés plus de 600 vins différents de tous les continents.

À partir des raisins est produite précisément le Wine of Peace (blanc) qui, chaque année, a la bouteille ornée avec des étiquettes dessinées par des artistes italiens et étrangers, le Wine of Peace est envoyé à tous les chefs d’Etat, comme message de la nécessité de l’unité et de la fraternité.

« Notre tâche est d’aller de l’avant et essayer de changer l’économie, d’améliorer la vie des gens, mis sur la personne, de prouver que le bénéfice est pas la seule raison pour faire des affaires», a déclaré Maurizio Gardini, Président de Confcooperative .

 

                                                                                                                 Source: guide-resto.info

30/11/2017:

Informations nutritionnelles sur les vins:

 

 

Vin ROUGE

 

Valeur 100 g

 

 

Calories 85

Lipides 0 g

 

      Acides gras saturés 0 g

 

      Acides gras poly-insaturés 0 g

 

      Acides gras mono-insaturés 0 g

 

Cholestérol 0 mg

 

Sodium 4 mg

 

Potassium 127 mg

 

Glucides 2.6 g

 

      Fibres alimentaires 0 g

 

      Sucres    0.6 g

 

Protéines      0.1 g

 

Caféine

 

 

 

 

Vitamine A

2 IU

             Vitamine C

0 mg

Calcium

8 mg

             Fer

0.5 mg

Vitamine D

0 IU

             Vitamine B6

0.1 mg

Vitamine B₁₂

0 µg

             Magnésium

12 mg

 

 

Vin BLANC

 

Valeur pour 100g

 

 

Calories 82

Lipides 0 g

 

      Acides gras saturés 0 g

 

      Acides gras poly-insaturés 0 g

 

      Acides gras mono-insaturés 0 g

 

Cholestérol 0 mg

 

Sodium 5 mg

 

Potassium 71 mg

 

Glucides 2.6 g

 

      Fibres alimentaires 0 g

 

      Sucres    1 g

 

Protéines      0.1 g

 

Caféine

 

 

 

 

Vitamine A

0 IU

            Vitamine C

0 mg

Calcium

9 mg

            Fer

0.3 mg

Vitamine D

0 IU

            Vitamine B6

0.1 mg

Vitamine B₁₂

0 µg

            Magnésium

10 mg

 

 

 


28/08/2017

Après le Bordelais, les frères Bouygues acquièrent un grand vin de Loire bio:

 

Les frères Martin et Olivier Bouygues, qui possèdent déjà deux propriétés viticoles dans le Bordelais, ont acquis le domaine

historique de Clos Rougeard, près de Saumur dans la vallée de la Loire, a-t-on appris auprès de Clos Rougeard. Le domaine de 11 hectares, situé à Chacé (Maine-et-Loire), entre Tours et Angers, est mené en viticulture biologique depuis sa création, indique un communiqué de Clos Rougeard. La reprise intervient après le décès en décembre 2015 de Jean-Louis Foucault, dit « Charly », ancien propriétaire du vignoble avec son frère Bernard, dit « Nady », huitième génération de viticulteurs installés sur le domaine.

Les frères Foucault sont connus pour avoir été « précurseurs dans la valorisation de l’agriculture biologique dès les années 1970 » souligne la Revue du vin de France. « Ils ont servi d’exemple à de nombreux viticulteurs en démontrant qu’il était possible de faire des vins bio d’exception, à une époque où cela n’allait pas de soi », ajoute la RVF en citant leur Saumur Brézé (blanc) et le Saumur-Champigny Le Bourg (rouge) qui « affole les compteurs de vente aux enchères ». Sur ce domaine, une parcelle de vigne est cultivée « depuis 1664 au moins », note la revue. Ni le montage de l’opération, ni le montant de l’acquisition, qui s’est fait via la SCDM, holding personnelle de Martin et Olivier Bouygues, n’ont été rendus publics.

En matière viticole, les frères Bouygues possèdent aussi deux crus de Saint-Estèphe rachetés en 2006, le Chateau Montrose, une

propriété d’environ 90 hectares, cédée par la famille Charmolüe, et le cru bourgeois Château Tronquoy-Lalande (30 hectares), un des plus anciens crus de Saint-Estèphe, acquis auprès de la famille Casteja-Texier.

                                                                                                                                                                                             Source: L'essentiel 

16/08/2017

Les Instants Vins Grignan-Les-Adhémar:

 

Quand: jeudi 17 août - 19h-21h (GRIGNAN)

Les Découvertes du jeudi. Chaque jeudi, les vignerons de l’appellation vous donnent rendez-vous au Caveau des vignerons de Grignan pour une dégustation commentée de cinq vins différents que viendra accompagner une assiette du terroir.

Sur réservation. 10 euros.

12 place du Jeu de Ballon 26230 Grignan 04 75 49 42 99 – www.grignan-adhemar-vin.fr

  

16/08/2017 

Les Instants Vins Grignan-Les-Adhémar: 

 

Quand: jeudi 17, vendredi 18 et samedi 19 août (CHAMARET)

Ou: La ferme-auberge du Domaine de Guiton.

L’esprit: Une cuisine vigneronne avec marinades et fruits au vin élaborée à partir des produits de l’exploitation ou de ceux des voisins. En option, brouillade aux truffes. Depuis la terrasse, la vue est exceptionnelle sur le Ventoux et le Château de Grignan. Menu en soirée à partir de 19 euros.

84 route de Grignan 26230 Chamaret.

04 75 46 54 12 – domaine-guiton.fr 

http://www.grignan-adhemar-vin.fr/sites/grignan-adhemar-vin.fr/files/styles/dsp_default_media/public/grignan_visuel_generique_2017_0.jpg?itok=viRsqD4w 

15/08/2017 

Le cubi ou bib, une vraie révolution:

 

 LA DÉMARCHE BIBOVINO:

 

https://www.bibovino.fr/img/cms/cms/Visuel%20presse.jpg    La quête du mieux boire. BiBoViNo, c'est la première marque

exclusivement dédiée à la vente de vins haut de gamme conditionnés en Bag-in-Box®. BiBoViNo propose une collection de vins

de qualité, les plus proches possible du naturel, sélectionnés par un grand nom. La démarche de l’enseigne est d’adopter sans

préjugé ce que la modernité offre de meilleur, tout en respectant l’héritage d’excellence et d’amour que nous transmet la

tradition. Avec pour objectif de donner ses lettres de noblesse à un conditionnement encore méconnu et pourtant rempli de

vertus...

En résumé, BiBoViNo nous invite à prendre part à une quête du “mieux boire“ et à retrouver la simplicité qui préside au plaisir du

vin. Un réel progrès pour le vin et les consommateurs. La quête du “mieux boire“ selon BiBoViNo, repose sur le potentiel d’un

conditionnement précurseur, qui constitue une avancée décisive sur le marché du vin:

Meilleure conservation. Conditions de garde idéales, grâce au principe du sous vide. Dans l’obscurité comme dans une cave.

Après ouverture, les qualités organoleptiques restent inaltérées pendant 1 mois. Sans risque de vin bouchonné.

Manipulation et  stockage simplifiés.  Une forme facile à stocker et facile à transporter. Seulement 17 x 10 x 21 cm pour 3 litres

et 3,2 kilos  remplacent 4 bouteilles normales.

Plus grande souplesse d’utilisation.

Ouverture simplifiée, sans tire-bouchon.

Service à volonté. On prélève seulement la quantité nécessaire, sans risque de gaspillage.

Prix de vente réduit jusqu’à 30 %. Le Bib supprime tous les coûts liés à la mise en bouteille, qui entrent pour plus d’un quart dans

le prix de vente d’un vin. Pour une qualité scrupuleusement identique, le prix de vente est réduit de 25 à 30 %. Une solution plus

écologique. Coûts de transport réduits. Moins d’emballage à quantité égale de produit. Des matériaux, moins impactants sur

l’environnement et plus faciles à recycler que le verre.

                                                                                                                                                                                      Source: BiBoViNo

14/08/2017

Nouvelle collaboration:

 

Hémisphère Sud renforce son expertise presse et digitale sur son pôle vin L'agence implantée sur Paris et Bordeaux Hémisphère Sud conforte son pôle vin sur le premier semestre 2017 avec la signature d'une nouvelle collaboration avec Vinatis, une nouvelle mission pour Verallia et le renouvellement de Loire Propriétés et du Floc de Gascogne.

L'agence collabore déjà pour plusieurs châteaux viticoles comme le Château Beychevelle, le Château Kirwan, le Château Latour-Martillac, le Château Lanessan, pour l'ODG Sauternes et Barsac et pour la Cité du Vin. 

                                                                                                                                                                                  Source : TOP/COM.fr 

13/08/2017

Vign'en Ville les 9 et 10 septembre à Bordeaux:

 

Les 9 et 10 septembre prochains, les vignerons du réseau Bienvenue à la ferme seront mis à l'honneur lors de la deuxième édition de VIGN'EN VILLE. C'est au Jardin Public de Bordeaux, véritable écrin de verdure en plein coeur de la capitale girondine, que se déroulera Vign'en Ville, rencontre inédite entre la vigne et la ville. Le temps d'un week-end, le visiteur se plongera dans la peau d'un viticulteur à travers un itinéraire pédagogique et gourmand. Il découvrira alors les secrets de la vigne et du vin, du sol à la bouteille, grâce à des ateliers techniques et ludiques accessibles à tous. Et pour ponctuer le tout, de nombreuses animations comme une pièce de théâtre viendront cultiver l'art de la vigne et du vin.

Afin de ravir la curiosité de tous un pique-nique géant permettra aux petits et grands de déguster les produits du terroir girondin. L'objectif de cette manifestation est de proposer au grand public une approche éducative mais aussi amusante de la viticulture, comme le permet le réseau Bienvenue à la ferme. Alors rendez-vous les 9 et 10 septembre 2017 pour un moment de partage avec nos viticulteurs, qui se feront un plaisir de vous transmettre leur passion !

                                                                                                                                                     Source: Chambre d'Agriculture de Gironde

12/08/2017

Moët Hennessy vend vin et champagne en ligne:

 

Fin avril, le groupe LVMH a  lancé la plateforme Clos19, consacrée à la vente en ligne de vin, champagne et spiritueux. Au-delà des produits, Clos19 entend offrir un conseil personnalisé. Dom Pérignon, Château d'Yquem... toutes les maisons de vin, champagne et spiritueux du groupe LVMH sont désormais disponibles sur une plateforme unique, Clos19. Lancé au Royaume-Uni, avant une expansion annoncée à l'international, le site ne se limite pas à la vente d'alcool. Acheter un cadeau pour son

conjoint, organiser un dîner pour une dizaine de personnes ou un mariage pour 150.  Clos19 guide ses clients en fonction des événements et offre un service de téléconseil via une équipe de spécialistes. Le site est composé d'une plateforme éditoriale dédiée à l'art de vivre, Journal19, dont les thématiques vont du choix d'une bouteille en fonction de certains critères à l'influence de la taille des bouteilles sur le goût du vin ou du champagne. "Clos19 est une marque lifestyle qui renouvelle et inspire l'art de recevoir. La plateforme donne non seulement un accès immédiat à nos produits mais fournit aussi les services, accessoires et expériences nécessaires pour faire de nos clients des hôtes parfaits", affirme Stéphanie Watine Arnault, fondatrice et dirigeante de Clos19.

                                                                                                                                                                                     Source: Ecommerce

11/08/2017

Terminator devient ambassadeur des vins de Bordeaux.

 

 Schwarzenegger trinque à Libourne et devient ambassadeur des vins de Bordeaux.

«Do you accept this role?» Dans un anglais hésitant, le grand maître de la confrérie des vins de Bordeaux, après avoir salué sa carrière de «culturiste, acteur et gouverneur», demande à «monsieur Schwarzenegger» s'il veut bien devenir leur ambassadeur. Terminator sourit d'aise. Un dimanche pas comme les autres sur la place d'Armes de Libourne (Gironde), où à l'heure du café, vers 14 h 30, près d'un millier de spectateurs ovationnent l'acteur sur l'estrade. «Je n'arrive toujours pas à croire qu'une star de cette envergure vienne chez nous», s'exclame un viticulteur d'un petit village des environs, venu en famille. 

Chose promise, chose due.

Bruno, arrivé très tôt pour être au premier rang, espère serrer la main de l'ancien gouverneur de Californie. «Je vais tenter un

selfie comme celui qu'il a fait avec notre président», sourit-il. La vidéo d'Arnold Schwarzenegger avec Emmanuel Macron tournée vendredi dans les jardins de l'Elysée, où on voit les deux hommes s'engager ensemble à rendre la planète «meilleure». " L'acteur préside une association qui lutte contre le réchauffement climatique" , a été vue plus de 2 millions de fois. 

Philippe Buisson, le maire de Libourne (Gironde), apprécie son joli coup médiatique. «Je l'ai rencontré en 2015 lors de la COP21

à Paris où Arnold Schwarzenegger représentait l'ONG R20. Il travaille avec une Française qui a facilité notre rencontre. Je lui ai parlé de notre région et de notre fête du vin. Il m'avait promis, il est venu.» Après son arrivée discrète en gare de Libourne, l'ex-Conan le barbare en polo bleu à manches courtes a déjeuné dans le château Cheval Blanc, premier grand cru classé à Saint-Emilion, puis s'est rendu à Libourne.

«Cher Arnold, nous sommes en phase avec vous dans votre combat pour les énergies vertes. Dans nos vignes, nous essayons de répondre aux nouvelles exigences de l'écologie et nous vous demandons de devenir l'ambassadeur des vins de notre région», lui a lancé le grand maître de la confrérie. La star portait la traditionnelle cape noire avec le col rouge relevé d'une hermine blanche. Il s'est adressé au public en remerciant la France de son accueil avant de conclure par une réplique culte de Terminator: «Hasta la vista baby, I'll be back !» Le comédien fêtera ses 70 ans le 30 juillet et devrait bientôt tourner «Terminator 6».

                                                                                                                                                        Source: Denis Granjouà   Le Parisien 

10/08/2017

Georges Vernay, vigneron, civilisateur:

 

Il est des vignerons qui dépassent le cadre de la viticulture et du vin pour faire œuvre de civilisation. Le visionnaire Georges Vernay, qui vient de décéder à l'âge de 92 ans, est de ceux-là. Il a forgé les pentes héroïques d'un paysage: le Coteau de Vernon et les Chaillées de l'enfer appartiennent aujourd'hui à la scène internationale. Il a ressuscité le cépage viognier, établi sa notoriété mondiale, suscité une descendance planétaire. Vigneron et vinificateur hors pair, il a restauré les liens historiques des hommes avec

l'un de leurs plus beaux terroirs, et porté au sommet l'élégance pure de l’appellation condrieu. Il a su aussi transmettre le magnifique flambeau de son exigence. Que nos vignobles se partagent cet héritage, cette leçon: Nos fiertés locales ont une puissance universelle. 

                                                                                                                                                                                          Source : Winetourisminfrance 

09/08/2017

Quand le Cognac se fait rhum!

 

Moko Rum, c'est le renouveau de la marque qui a été créée à Bordeaux en 1869 par mes ascendants Ernest et Maurice Lasserre. Ça s'est arrêté en 1960 pour des raisons économiques, raconte la jeune Clémence Peyrat, responsable marketing de

la maison de cognac Peyrat.

Lancé lors de Vinexpo, ce nouveau rhum vient cette fois du Panama et non plus des Antilles françaises. Après avoir été vieilli en

fût de bourbon en provenance du Kentucky (Etats-Unis), il revient en France par bateau, comme à l'époque de ses ancêtres, avant d'être affiné en fût de cognac pendant six mois dans la ville de Cognac (Charente) où de nombreuses autres maisons se sont lancées dans le rhum. Avec une étiquette esprit vintage, en forme de timbre pour évoquer le voyage, ce rhum de dégustation se décline en 8, 15 et 20 ans d'âge.

                                                                                                                                                                                   Source Agrisalon.com 

08/08/2017

L'été 1868 dans le vignoble de la Crau:

 

Le poète provençal Frédéric Mistral prix Nobel de littérature en 1904  évoque à plusieurs reprises dans ses œuvres le "vin de Crau".

Ainsi, dans Lou Tambour d'Arcolo, daté du 24 juin 1868. La Crau est une immense plaine en

triangle entre Arles, Salon-de-Provence et le golfe de Fos où l'on ne trouve plus guère de vignes aujourd'hui, à l'exception notable, sur ses franges, de l'AOP Les Baux-de-Provence et de l'IGP Alpilles. Pourtant, à la date du poème, le vignoble de la Crau comptait plusieurs milliers d'hectares.

Trois semaines plus tard, le 15 juillet 1868, c'est sur une parcelle de vigne de la Crau que les savants Gaston Bazille (père du peintre Frédéric Bazille), Jules-Emile Planchon et Félix Sahut, délégués de la Société d’agriculture de l’Hérault, identifièrent le phylloxéra: c'était à Saint-Martin de

Crau, sur le domaine du Château de Lagoy. Le Château de Lagoy est lui, situé à quelques kilomètres au nord, à Saint-Rémy de Provence sur la route d'Avignon. Remontant au Xe siècle,

il a un riche passé historique et existe toujours. Le vignoble de la Crau ne s'est pas remis du phylloxéra. Il nous reste les vers du poète.

"Avien pièi à-de-rèng begu lou vin de Crau

A la Coucourdo unenco, e pièi se dounant d'ande,

Autour de l'Aubre liberau,

Avien, ébri, dansa lou brande..."

"Puis tour à tour ils avaient bu le vin de Crau

A la gourde unitaire, et puis prenant du champ,

Autour de l'arbre libéral,

Ils avaient, ivres, dansé le branle."    

                                                                                                                                                                  Source: Winetourisminfrance 

07/08/2017

Le liadou:  

 

Le liadou, un patrimoine vigneron dans la poche:

 

 Plus ancien que le fameux Laguiole, il avait disparu au lendemain de la

seconde guerre mondiale du fait de l'évolution des techniques viticoles. Ce couteau fermant, de poche mais de bonne taille (12 cm), était l'authentique et inséparable compagnon des vignerons du Vallon de Marcillac dans l'Aveyron. Il doit son nom occitan de liadou - d'«outil à lier» - à son utilisation pour fendre («perner») les branches d'osier et lier a l'échalas le rameau de la vigne pour la taille en couronne, conduite tout a fait spécifique du cépage local, le mansois. Il servait en fait à tout, aux travaux domestiques, au casse-croûte et à table.

La lame est large (parfaite pour tartiner), pointant vers le bas (en pied de mouton), avec un tranchant quasiment rectiligne. Le manche est galbé. Le liadou s’ouvre et se ferme en deux temps, le talon de sa lame étant carré. Après une tentative de renaissance à la coutellerie d'Albrac à Laguiole (avec manche en bois d'orgue !), il revient aujourd'hui avec l’entreprise Le Liadou du Vallon. Entièrement fabriqué à la main en Aveyron, garanti à vie, il est proposé avec lame en acier (Sandvik 14C28) et manche

façonné dans les matériaux les plus nobles, dont le délicieusement odorant genévrier. On le trouve par exemple à Estaing, à la coutellerie de Franck Lison. 

                                                                                                                                                                      Source : Winetourisminfrance 

06/08/2017

Investissement et abandon:

  

Rachetés par un fonds d’investissement chinois, deux vignobles bordelais à l’abandon!

Rachetés par un fonds d’investissement chinois, deux vignobles bordelais à l’abandon! 

Deux propriétés médocaines, le château des Quatre Vents (Margaux, sept hectares) et le château Bonneau (Haut Médoc, 21 hectares), rachetées en 2014 par le fonds d’investissement chinois Liaoning Energy Investment, subissent depuis plusieurs mois un lent abandon.

La proposition du fonds d’investissement chinois Liaoning Energy Investment avait pourtant reçu les faveurs de Luc Thienpont, le précédent propriétaire belge. Le clos des Quatre Vents était alors devenu le « premier achat chinois à Margaux ». Branche de financement du fournisseur d’énergie électrique Liaoning Energy (charbon, solaire, thermique…), LEC, créée en 1985 avait rapidement diversifié ses cibles d’investissement.

Les propriétés vivotent : en cause, un manque de personnel, du retard dans le paiement des salaires, des problèmes de personnes avec le nouveau gérant chinois, et le délaissement des vignes, ni désherbées, ni correctement traitées depuis l’épisode du gel au printemps. L’ancien propriétaire lui-même reconnaît son total désarroi : « Je ne pensais pas que c’était à ce point. Mais quel gâchis ! » « C’est un défaut de gestion, nous sommes victimes d’une différence de vues entre le nouveau et l’ancien dirigeant du groupe. Maintenant, quand nous avons des travaux et dépenses à faire pour du désherbage ou encore des traitements phytosanitaires, on fait la demande mais le nouveau gérant ne répond pas. Il ne dit jamais oui ou non. Il ne répond pas », explique un employé qui traduit la situation de désarroi. « Cela dure depuis presque un an, et même début 2016, ça a commencé à être compliqué. » Lina Fan, gestionnaire des deux propriétés, est arrivée en France il y a plusieurs années et s’est formée en viticulture à Tours puis en commerce à l’Inseec Bordeaux. Appréciée à Bordeaux, commandeur à la Commanderie du Bontemps, elle avait lancé l’organisation du Nouvel an chinois, une réussite, et participé à une exposition de peintres chinois au château d’Arsac. Elle se désole de l’attitude mutique du gérant. « C’est dommage de casser l’image des Chinois, à cause d’une personne », conclut-elle. Une procédure aux prud’hommes a, depuis, été engagée. Il y aurait actuellement une soixantaine de domaines bordelais achetés par des investisseurs asiatiques. Espérons que tous ne finissent pas comme les Quatre Vents.

                                                                                                                                                                                 Source: Délit d’images

05/08/2017

Les vendanges 2017:

 

Vendanges : le calendrier 2017

 

vendanges à la main

 

Le ban des vendanges (arrêté préfectoral) sonne le début de la récolte du raisin affecté à la production du vin. Toutefois, ce calendrier varie selon les régions. En France, il dure généralement entre 7 à 15 jours de travail, jusqu’à 1 mois suivant la superficie des parcelles de vignes. Une occasion de trouver des emplois pendant la saison des vendanges !

Les dates d’ouverture des vendanges. Il est difficile de définir de bonne heure le calendrier des dates d’ouverture des vendanges en France. En effet, plusieurs paramètres doivent être considérés comme le degré de maturité voulu pour le raisin, le type de vin souhaité, l’altitude et de bien d’autres encore.

Il faut néanmoins souligner que les vendantes se font principalement d’août à octobre en fonction des régions. Par ailleurs, la date est déterminée sur conseil des diverses organisations de producteurs.

Ainsi, on pourrait établir de manière approximative un calendrier des dates de début des vendanges selon les régions:

Fin août: Languedoc-Roussillon, Corse, Provence.

Début septembre: Beaujolais et Vallée du Rhône.

Mi-septembre: Vallée de la Loire, Bourgogne, Bordeaux, Vallée du Rhône, Burgey, Jura, Savoie, Sud-Ouest et Centre.

Fin septembre: Alsace et Champagne.

Début octobre: Lorraine, Charentes et Cognac.

Comment devenir vendangeur? Quand la saison des récoltes des raisins est ouverte, il est possible de faire des vendanges. La manière rapide de trouver des emplois saisonniers dans les vignobles de France est d’aller sur le site pole-emploi.fr. Les contrats durent entre 7 à 15 jours environ. Pour devenir vendangeur, il existe des critères à remplir. D’abord, il faudra avoir plus de 18 ans pour travailler dans les vignobles. Ensuite, une bonne forme physique est très exigée. Car le travail de base consiste à couper les grappes à l’aide d’un sécateur (donc, on est en permanence en position repliée). Il y a aussi le travail des porteurs. Bref, c’est un travail prenant, mais qui réserve plein de découvertes: Rencontres, contact avec la nature, ambiance festive..

 

                                                                                                                                                                             Source: Covigneron         

                                                                                                     

04/08/2017

Vendanges 2017

 

Vendanges 2017: Vers une récolte historiquement basse. En raison des épisodes de gel au printemps, les volumes des vendanges en France devraient atteindre un niveau historiquement bas. Selon le ministère de l'Agriculture, la production

attendue pourrait être en baisse de 17% par rapport à l'année précédente. 

«A 37,6 millions d'hectolitres, la récolte 2017 devrait être inférieure de 16% à la moyenne des cinq dernières années», confirme le bureau des statistiques du ministère de l'Agriculture.

Les bassins du Sud-Ouest, notamment du Bordelais, des Charentes, d'Alsace et du Jura sont les plus affectés. En Alsace, la production serait en baisse de 30%, de près de 50% dans le Bordelais. Des pertes liées à la grêle sont aussi à prévoir en Bourgogne-Beaujolais, Sud-Ouest, Languedoc et Sud-Est. Les vignobles du pourtour méditerranéen sont pour leur part affectés par un autre phénomène, la coulure (chute des fleurs ou des jeunes baies), essentiellement sur les cépages Grenache. En revanche, en Champagne, le gel serait moins destructeur que celui de l'an passé. 

Les vendanges 2017 commenceront aussi plus tôt. Selon le ministère, le cycle végétatif des vignobles présente une avance de 10 à 20 jours selon les bassins par rapport à une année moyenne, ce qui s'explique par un printemps et un début d'été chaud.

 

 03/08/2017

 Gustave Courbet, saint patron des vignerons

 

 

http://www.winetourisminfrance.com/images/redac/2205_image_mini.jpg

 

Le jeune vigneron inspiré sur le tableau, c'est Gustave Courbet! Ce portrait (1835, Musée Gustave Courbet) est de Claude-Antoine Beau, professeur de dessin de Courbet, qui a alors 18 ans. Courbet est représenté en saint Vernier... Tout y est: la serpe, la vigne, les guêtres, et (comme le dieu gaulois Sucellus) le barleu (petit tonneau "de soif") et le chien...

Parmi les saints patrons protecteurs de la vigne, il ne faut pas oublier saint Vernier! Ce Werner von Oberwesel, fils de vigneron du Rhin allemand, fut à l'origine de nombreux miracles après son martyr à la fin du XIIIe siècle, et son culte s'est propagé en Bourgogne, en Franche-Comté, et, sous le nom de saint Verny, en Auvergne. On voit par exemple apparaître des confréries qui lui sont dédiées en 1494 à Semur-en-Auxois, à Besançon en 1548, à Arbois en 1627, à Brioude en 1672, à Clermont-Ferrand en 1675... Dans le Puy de Dôme, aujourd'hui, on dénombre environ 70 statues de Saint Verny.

Sa fête est en principe le 19 avril, comme Werner d'Oberwesel, mais elle a varié: en même temps que la Saint Vincent en janvier, ou le dimanche qui suivait le 20 mai... La date du 19 avril était souvent retenue pour prier contre les gelées printanières et si on n'obtenait pas satisfaction du saint, on le ridiculisait en lui enlevant son chapeau, on tournait sa statue contre le mur ou on l'immergeait dans l'eau glacée...

Si le 19 avril, on lui parle respectueusement,

Des vignes, saint Vernier, la gelée écartera.

Aussi de sa serpette gaiement vendangera.

(Proverbe jurassien)

                                                                                                                                                                     Source: Winetourisminfrance 

01/08/2017

Mon smartphone, ce sommelier:

 

WineGlass, est la nouvelle application qui permet de sélectionner le meilleur cru pour vos accords mets et vins sans prendre peur devant la longue liste des vins à la carte du restaurant.

Le fonctionnement est simple, il suffit juste de prendre une photo avec son Iphone d’une carte des vins dans un bar ou un

restaurant. L’application WineGlass numérise automatiquement l’image et donne une version numérique avec toutes

sortes d’informations sur les vins de la liste tels que des notes de dégustation, des critiques, et avec quels mets ils se marient le mieux en fonction de votre budget.

Sommelier jusqu’au bout des doigts: 

 

application iphone vin

 

WineGlass est l’application idéale si vous voulez en savoir plus sur le vin ou si vous voulez simplement passer pour un expert devant vos amis lors de votre prochain dîner. Avec cette application, la lecture d’une carte de vins vous paraitra de plus en plus simple. Et grâce aux conseils des experts de notre partenaire CellarTracker " leader des vins de la communauté du monde" vous allez enrichir votre vocabulaire sur le vin et devenir un véritable expert en la matière.  L’application WineGlass coûte $ 4,99 et est uniquement disponible dans l’App Store d’Apple américain pour le moment. À quand une version française ?

 

                                                                                                        Source: Geraldine Martens dans Actualité, Innovation et technologie

31/07/2017

Un secteur riche en emplois

 

En France, 87 400 exploitations produisent du vin, dont 68 500 sont spécialisées dans le secteur. Selon le ministère de

l’agriculture, elles emploient en moyenne, travail saisonnier inclus, l’équivalent sur l’année de 1,9 personne à temps plein, soit 0,4 de plus que l’ensemble des exploitations agricoles. Selon l’Agence nationale pour l’emploi et la formation en agriculture (Anefa), plus de 300 000 contrats saisonniers sont signés chaque année, dont :

120 000 pour le champagne, car le raisin y est coupé à la main ;

50 000 en Rhône-Alpes et Bourgogne ;

30 000 en Aquitaine ;

20 000 en Languedoc-Roussillon ;

15 000 en Alsace ;

8 000 dans les Pays de Loire…

Le secteur viti-vinicole représente près de 290 000 emplois, dont 120 000 emplois directs, selon la douane, chargée de la réglementation du secteur. Le groupe Vin et société, composé des professionnels du secteur, évoque même jusqu’à 558 000 emplois « de la vigne et du vin » (viticulteur, négociant, caviste, fabriquant de bouteilles, caviste, sommelier, etc.).

29/07/2017

Désherbage mécanique sous le rang

 

Face au besoin d’utiliser plus de méthodes alternatives aux herbicides pour l’entretien des vignes, de plus en plus de viticulteurs se tournent vers le désherbage mécanique sous le rang. L’IFV a mis en place des essais de longue durée pour évaluer l’impact

agronomique et économique de ce changement radical d’entretien du sol. Il apparaît que la transition du désherbage chimique vers l’entretien mécanique a potentiellement un fort impact sur le rendement et la vigueur de la vigne. Cette phase dépréciative peut durer quelques années avant que les parcelles ne retrouvent leur niveau de rendement initial. L’action sur le réseau racinaire superficiel de la vigne, en est la principale raison. La persistance d’une concurrence adventice modérée joue aussi sur ces paramètres. C’est un élément économique important à prendre en compte en plus du surcoût lié au temps de travail et à l’investissement matériel supérieur. L’amélioration du matériel permet en partie de compenser la perte de confort liée à l’abandon des herbicides. Néanmoins, l’optimisation de la technique imposera sans doute des adaptations au vignoble, l’emplacement relatif des piquets et des plants par exemple.

 

27/07/2017

La valeur des vins?

 

Vaste sujet, presque sans fin!

L’article récent de Michel Smith qui racontait sa déception devant l’expérience gustative offerte par certains vins bien connus, ayant souvent une vingtaine d’années de vieillissement (et donc censés être « à maturité »), et qui sont, par ailleurs, devenus des

sortes d’icônes pour une partie des « amateurs » de vin du monde entier, m’a amené à réfléchir autour d’un sujet qui pourrait même être proposé pour un bac philo : qu’est-ce qui constitue la valeur d’un vin ? »

On pourrait évidemment étendre une telle interrogation à tout autre produit, mais le vin étant notre sujet principale sur ce blog, je me cantonnerai à lui. Si on commence par la base, c’est à dire par le coût de production d’une bouteille de vin, Je connais un directeur d’un cru classé du médoc qui m’a affirmé qu’en aucun cas le coût de production d’un tel vin ne peut dépasser 10 euros la bouteille. Il faut préciser que, dans cette somme, il inclut les coûts de promotion et marketing, c’est à dire les pages publicitaires achetées dans quelques supports ciblés à travers le monde, ainsi que les frais engendrés par ses propres voyages dans le monde entier pour promouvoir son vin. Si nous acceptons que les revendeurs divers doivent vivre et prendre des marges

raisonnables (n’en déplaise à Luc Charlier qui rêve d’autre chose), on peut bien accepter qu’une bouteille d’un tel vin (je reste sur l’épure annoncé d’un  vin rouge, produit dans le médoc, avec tous les soins qui conviennent et une densité de plantation qui avoisine les 10,000 pieds à l’hectare) peut se trouver proposé au consommateur dans une boutique spécialisée entre 20 et 30

euros, avec une part raisonnable de bénéfice pour tous les maillons de la chaîne. Mais combien de crus classés (ou leurs équivalents) se vendent à ce niveau de prix ? On doit admettre qu’ils sont peu nombreux, et qu’il y a donc un autre phénomène en action que la considération de la pure rentabilité des producteurs et des quelques intermédiaires nécessaires à une distribution

géographique efficace du dit vin. Il faut évidemment imaginer d’autres cas de figure qui grèveront, plus ou moins, le coût de production d’un flacon. Par exemple un vignoble en forte pente, sur des terrasses et/ou dans des zones arides. Ou, bien évidemment, le cas des vins liquoreux issus de vignes dont le rendement est aléatoire et, de toute façon, inférieur par moitié (au moins) à celui du premier cas cité. Mais même dans de tels cas, il me semble difficile de justifier de coûts de production supérieure à 20 euros la bouteille. J’avoue de suite ne pas être spécialiste de la chose économique appliqué aux vins, et je veux bien que quelques lecteurs m’apportent, (avec justifications) des exceptions à ces hypothèses. Mais je crois avoir été large dans mes estimations. Il est également évident qu’à l’autre bout de l’échelle, on peut produire des vins très honnêtes et buvables, y compris en France, pour un coût de revient inférieur à 4 euros. Des tels vins sont ainsi vendables, et toujours dans des circuits de distribution spécialisés (je ne parle pas de la « grande « distribution ) pour des prix inférieurs à 8 euros. Et on les trouvera

bien entendu en grande distribution pour des prix souvent inférieur à 4 euros parce que je rappelle que tel est les niveaux de prix MOYEN d’une bouteille de vin vendu dans ces circuits qui sont très majoritaires dans la distribution des vins en France. Alors

comment se fait-il que la plupart des vins dont nous parlons ici sont en vente à des prix bien supérieurs à ces niveaux  mentionnés : c’est à dire, pour des vins estimés « accessibles », au dessus de 7 euros, et, pour des vins considérés (par qui ? mais c’est une autre question) comme « grands », au dessus de 25 euros ? Il doit bien y avoir un autre intervenant dans cette échelle de valeur. Celui-ci s’appelle « le marché », terme fourre-tout dans lequel intervient un équilibre nécessairement fluctuant entre demande et offre, avec d’autres aléas imprévisibles comme l’influence des prescripteurs (les journalistes, les revendeurs

divers, etc.). Quand la demande dépasse largement l’offre pour un certain vin, entre en jeu un autres phénomène qu’on appelle parfois spéculation, et là tout peut déraper très vite, car on fait appel au désir incontrôlable de certaines personnes de « posséder » ce que d’autres ne peuvent pas posséder, et aussi de suivre les recommandations (détachées de toute notion de valeur) de certain critiques ayant pignon sur rue. Ce sont ces phénomènes conjugués qui expliquent les hausses aussi rapides qu’absurdes des certains vins de Bordeaux, de Bourgognes ou d’ailleurs. Ils peuvent avoir une ampleur locale, nationale ou

internationale. Tout dépendra du degré de notoriété du vin en question et, pour part, de son volume (grande ou petite). Mais tout

cela n’est pas relié à une vraie notion de valeur. Ou plutôt si, mais le problème est que chacun a sa propre notion de valeur et son propre niveau de compte en banque. On pourrait même tirer un parallèle assez précis entre la fourchette entre le vin le moins cher et le vin et plus cher et l’échelle de revenus des individus. Tout cela est bien entendu lié. Un milliardaire chinois (ou anglais ou américain car la nationalité n’a probablement pas grande chose à voir dans cette affaire) n’a pas du tout la même notion de valeur que la plupart des lecteurs (ni les auteurs) de ce blog. Faut-il pour autant rejeter leur attitude envers le vin ? On peut s’en moquer, en disant que ce sont des snobs, des moutons, ou des gens sans goût. Je préfère parler d’amateurs de vin ayant d’autres priorités et, généralement, d’autres moyens. Car la valeur d’un objet est toujours relative à la personne qui désire cet objet. On peut observer ce phénomène aisément lors de n’importe quelle vente aux enchères, même pour des tracteurs fatigués. Si certaines personnes misent la valeur dite marchande, moins une marge qui varie en fonction des circonstances, d’autres, qui attachent une côte affective particulière à l’objet sous le marteau, seront prêtes à débourser une somme considérée comme déraisonnable. Comme on dit chez nous, « beauty is in the eye of the beholder« , et il est très ardue (voir impossible) d’établir des critères objectifs dans le domaine de l’esthétique, domaine auquel il faut rattacher le vin. Autrement dit, il est

difficile, voire impossible, de parler de valeur absolue à propos d’une bouteille de vin. Pour un flacon donné, ce niveau peut très bien se situer à 5 euros pour une personne, tandis qu’une autre personne serait prête à dépenser 500 euros, voir bien plus. Lorsque nous entrons dans le domaine de la relativité, ayant ciblé une population donnée et un type de vin donné, il est

permis de tenter d’établir des notions d’évaluation relative. Mais, même là, nous ne pouvons jamais être sur de nous car tout jugement est nécessairement personnel. 

24/07/2017

Le vin vegan

 

Le mode de vie "vegan" gagne des adeptes et de la notoriété depuis plusieurs années, et on voit ça et là des producteurs de vin revendiquer le label vegan pour leurs bouteilles. On fait le point sur ce que ça veut dire et ce que ça implique. Une des sources utilisées pour la rédaction de cet articles est le Guide Brachet des Vins Vegan et Végétaliens, de Claire Brachet, à paraître ce mois d'août 2017 aux éditions La Plage. Outre des informations sur ces vins et leur élaboration, il recense 50 producteurs

français, certifiés ou non, et détaille les méthodes de production de leurs vins, avec des idées d'accords mets et vins.

La clef du vin vegan : pas de produit d'origine animale L'étape principale où des produits d'origine animale sont utilisés est celle du collage. On colle les vins pour le clarifier et le stabiliser, et les colles fréquemment utilisées sont : la colle de poisson (issue de la vessie natatoire des poissons), l'albumine (issue du blanc d'oeuf), les gélatines (issues du collagène de peaux de porc et/ou d'os de bovin), ainsi que des colles minérales (bentonite, sol de silice), des colles de synthèse, voire des colles végétales (à partir d'algues). Pour faire du vin vegan, il faut donc soit utiliser une colle qui ne soit pas d'origine animale, soit ne pas coller les vins.

Levurer le vin est-il vegan ? Question subsidiaire soulevée par le Guide Brachet : si on part d'un principe que le vin vegan est un vin "100% raisin", quid des levures ? Les levures indigènes sont déjà présentes sur le raisin, et permettent la fermentation : ajouter des levures de synthèse, quelqu'en soit l'origine, revient à ajouter un intrant, donc le vin n'est plus "100% raisin".

Cependant, en soi, les levures ne proviennent pas de l'exploitation d'animaux, un vin levuré peut donc être vegan (de même que l'on trouve des bières vegan).

Vin vegan et labour à cheval: Le sujet reste une grande source d'étonnement et de questionnement pour nous : labourer à cheval, ça n'est pas vegan. Il s'agit de l'exploitation d'un animal, qui n'a pas demandé à être là, et qu'on utiliser pour travailler à la vigne. La vigne vegan se travaille donc au tracteur. A ce sujet, Claire Brachet explique : "Certains domaines sélectionnés emploient des animaux, le plus souvent un cheval pour les labours. J'ai souhaité les inclure ici car il s'agit d'une démarche pleinement engagée dans une valorisation de la décroissance et d'une coexistence entre animaux (non-humains et humains) plus sereine. Sachant que ce point peut heurter la conscience vegan, cette information est clairement mentionnée sur chaque fiche afin que vous puissiez faire un choix cohérent en fonction de vos opinions." Si la question du labour paraît réglée, reste à savoir si un vigneron peut faire désherber ses vignes en tout début de printemps par un troupeau de brebis et moutons (considérant que, laissés seuls dans la vigne, ces animaux iront effectivement brouter l'herbe présente, mais qu'ils n'iraient pas spontanément dans la vigne si un berger ne les y menait)...

Le vin nature est-il vegan, et réciproquement ? Absence d'intrant animal, d'exploitation animale... Mais les labels vegan peuvent autoriser les OGM (tant qu'ils ne sont pas issus de cellules animales), imposent le travail au tracteur (quitte à tasser les sols outre mesure), et permettent de faire plus ou moins tout ce qu'on veut sur le plan chimique, à condition qu'aucun animal n'en souffre (si ce n'est que les pesticides et insecticides sont a priori autorisés). Entre autres, ça veut aussi dire carte blanche sur l'ajout de soufre. L'aspect philosophique du mode de vie vegan pousserait à consommer plutôt des vins "nature", mais en

pratique bon nombre de vins natures sont loin d'être vegan (toujours la question du labour à cheval), et rien n'impose à un vin vegan d'être nature.

Qui fait du vin vegan en France ? D'après le Guide Brachet, 12 vins en France sont aujourd'hui labellisés Vegan, mais le guide recense davantage de domaines produisant des vins sans produit d origine animale, et n'utilisant pas d'animaux sur les terres.

Antoine Arena - Corse   Château Barouillet - Bergerac   Château Feely - Bergerac   Château Flotis - Fronton   Château Vent d'Autan - Cahors   Clos des Mourres - Côtes du Rhône   Clos du Tue-Boeuf - Loire    Domaine Christian Binner - Alsace   Domaine Coquelicot - Périgord   Domaine de Brin - Gaillac   Domaine de Dame Bertrande - Côtes de Duras   Domaine des Amiel - Languedoc   Domaine des Côtes Rousses - Savoie   Domaine du Mortier - Loire   Domaine Gramenon - Côtes du Rhône   Domaine Jean-Baptiste Senat - Minervois   Domaine Ozil - Rhône   Domaine Philippe Gilbert - Menetou-Salon   Domaine Pibarot - Languedoc   Domaine Pierre Frick - Alsace   Domaine Pignier - Jura   Domaine Rietsch - Alsace   Domaine Terres Georges - Minervois   Gilles et Catherine Vergé - Bourgogne   Jonc-Blanc - Bergerac   Le petit domaine - Languedoc   Le picatier - Loire   Mas de l'Escarida - Rhône   Mas des Chimères - Languedoc   Mont de Marie - Languedoc   Sarnin-Berrux - Bourgogne   Sylvain Bock - Rhône.

                                                                                                                                                          Source: la Feuille de Vigne

 

24/07/2017 

Quelques statistiques sur les fûts de chêne

 

 

 

Il existe environ 400 espèces de chênes dans le monde. Sur ces 400 espèces, seules 20 sont utilisables pour faire des tonneaux

dans lesquels un vin pourra vieillir. Mais pour faire le meilleur vin possible, seuls 5% des arbres abattus pour la production des  tonneaux pourront servir à faire des fûts de grande qualité. Les meilleurs vins utilisent du chêne français, âgé en moyenne de 170 ans au moment de l’abattage et de l’élaboration des tonneaux.

 

 

                                                                                                                                                    Source: Julie, Créatrice de la Feuille de Vigne

 

24/07/2017

Vin et calories

 

Combien de calories dans un verre de vin ?

Il est rare que le vin, et les boissons alcoolisées en général, s'intègrent bien dans un régime. Mais c'est bien connu: ce qui ous fait plaisir ne nous fait pas grossir ! Cela dit, histoire de faire le point, voici un ordre de grandeur de la valeur calorique d'un verre de vin, selon le type de vin dont il s'agit. Les données ci-dessous sont les calories

contenues dans un verre de vin de 10 centilitres, la quantité standard officielle, correspondant à une unité d'alcool, soit 10 grammes d'alcool, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les variations au sein des fourchettes de calories données dépendent principalement de deux facteurs : le degré précis d'alcool du vin en question, ainsi que la teneur en sucres résiduels.

Les calories dans un verre de vin blanc:

A garder en mémoire : dès lors qu'il s'agit d'un vin sec (par opposition à un vin doux, moelleux ou liquoreux), la teneur 

énergétique est directement proportionnelle à la quantité d'alcool contenue dans le verre. Qu'importe la couleur du vin, à quantités égales, un verre de vin blanc à 13° d'alcool sera toujours plus calorique qu'un verre de vin rouge à 11,5°.

Un verre de vin blanc léger : 60 à 80 calories

On estime que le vin blanc est léger en-dessous de 11% d'alcool contenus dans la bouteille. Contrairement aux apparences, les vins effervescencs ne rentrent pas dans cette catégorie, car ils contiennent généralement du sucre (même s'il n'est pas aisément perceptible au palais).

Un verre de vin blanc fort : 85 à 100 calories

On estime que le vin blanc est fort au-delà de 12% d'alcool contenus dans la bouteille.

Les calories dans un verre de vin rouge:

Un verre de vin rouge léger : 75 à 90 calories

On estime que le vin rouge est léger en-dessous de 13% d'alcool contenus dans la bouteille. Ce seront typiquement des vins originaires de régions froides, bien qu'il soit très difficile de généraliser.

Un verre de vin rouge fort : 90 à 110 calories

On estime que le vin rouge est fort au-delà de 13% d'alcool contenus dans la bouteille. Les vins du Bordelais et des bords de la Méditerranée en font partie.

Les calories dans un verre de vin doux ou effervescent:

Un verre de vin doux léger : 60 à 85 calories

On estime que le vin doux est léger en-dessous de 9% d'alcool contenus dans la bouteille. Ce sera par exemple le cas d'un Moscato d'Asti, de certains vins issus du chenin blanc ou de vendanges tardives.

Un verre de vin doux fort : 110 à 140 calories

Entrent dans cette catégorie les vins au-delà de 9% d'alcool dans la bouteille. Ce sera par exemple le cas des liquoreux issus de la pourriture noble (vins du Sauternais ou d'Alsace). Plus le vin est doux, plus il est calorique. On estime qu'un verre de 10cl de Sauternes contient environ 135 calories.

Un verre de vin doux fortifié: de 130 à 160 calories

Les vins doux fortifiés en question sont les vins de Porto, de Xeres ou de Madère par exemple, voire certains vins liquoreux excédant un certain degré d'alcool, ainsi que les vins fortifiés de Banyuls ou Rasteau. Ces vins cumulent un fort taux de sucre et un taux d'alcool généralement très élevé, souvent entre 18° et 20°.

10cl de Porto contiennent aisément 150 calories !

Un verre de vin effervescent: 90 calories environ

On parle ici des vins effervescents non sucrés : Champagne brut, crémant brut. Pour les vins effervescents doux, il vaudra mieux se référer aux calories des vins doux ci-dessus.

                                                                                                                                             Source : Julie, Créatrice de la Feuille de Vigne

20/07/2017

L'escroc aux grands crus.

 

https://www.youtube.com/watch?v=lIY3e59J7Jk

 

                                                                                                                                                                           Source 13 RUE

20/07/2017

Du "vin" sans alcool

Entre jus de raisin peu sucré et finale en bouche qui rappelle des arômes du vin, ces boissons sans alcool étonnent. Du rouge 100 % merlot ou du rosé avec le cépage syrah, telle est la gamme proposée par le Groupe Castel, via sa filiale Société des vins

de France (SVF), qui a fait goûter "Graine d'envie" aux professionnels présents à Vinexpo Bordeaux. Vinifié traditionnellement, ce vin a ensuite été désalcoolisé par la technique de l'osmose inversée. Si ce "vin" a perdu sa colonne vertébrale, il y a gagné un petit avantage en ayant 7 à 10 fois moins de calories qu'un vin classique !

 

                                                                                                                                                         Source Agrisalon.com